La vassalisation de la justice par l’Exécutif est une réalité. C’est du moins la conviction d’Ibrahima Sall qui apportait son soutien à Souleymane Teliko dans son combat pour l’indépendance de ce pouvoir. Et selon lui, cette dépendance se traduit «à travers mille et une preuves tangibles. En effet, force est de constater que des hommes influents sont souvent libérés au grand dam des personnes lambda qui restent en prison avant de bénéficier d’une ordonnance de non-lieu, une véritable manifestation de la mauvaise administration de la justice. Sur ce, quelques exemples sont opportuns pour étayer notre idée».
Pour preuve, M. Sall fait savoir que «Certains échappent à la geôle parce qu’ils sont protégés par l’exécutif », de même que «Des magistrats sont contraints d’être affectés sans motif légitime. Des coups de fil libèrent des gens qui ont maille avec la justice…. »
Ce qui pousse le chef de file de l’Asred à déclarer que «l’exécutif est devenu une “machine aux ordres” et ceux qui désobéissent verront l’épée de Damoclès tomber sur eux à tout moment».
M. Sall est d’avis que «l’Etat a lamentablement échoué sur la réinsertion sociale des détenus. Aucune politique mise en place ne favorise la réinsertion sociale. Les chiffres en parlent des manières les plus amples. Le taux de récidive monte de 68 % à 71%. En effet, sur les 541 détenus graciés les 250 retournent en prison en 15 jours maximum un mois».
D’où la nécessité de l’Etat de «revoir les conditions d’octroi de la grâce car c’est ceux qui purgent de petites peines, communément appelés dans le jargon pénitentiaire “Diaga Ndiaye et Dem Dik”, qui sont le plus souvent graciés. Cependant d’autres méritent une seconde chance à la vie sociale comme Pape Ndiaye, ancien compagnon de Ino qui vient de boucler ses 18 ans sans faire obstruction aux règles».
Et Ibrahima Sall de conclure en invitant «la société civile et les organismes de droits humains à un vaste rassemblement devant les locaux du ministère de la justice dans les tout prochains jours pour libérer le judiciaire des entrailles de l’exécutif d’autant plus que beaucoup de sénégalais, a fortiori les détenus, continuent à être victimes de la désinvolture par laquelle cette “machine aux ordres” les envoient facilement en prison».
Pour preuve, M. Sall fait savoir que «Certains échappent à la geôle parce qu’ils sont protégés par l’exécutif », de même que «Des magistrats sont contraints d’être affectés sans motif légitime. Des coups de fil libèrent des gens qui ont maille avec la justice…. »
Ce qui pousse le chef de file de l’Asred à déclarer que «l’exécutif est devenu une “machine aux ordres” et ceux qui désobéissent verront l’épée de Damoclès tomber sur eux à tout moment».
M. Sall est d’avis que «l’Etat a lamentablement échoué sur la réinsertion sociale des détenus. Aucune politique mise en place ne favorise la réinsertion sociale. Les chiffres en parlent des manières les plus amples. Le taux de récidive monte de 68 % à 71%. En effet, sur les 541 détenus graciés les 250 retournent en prison en 15 jours maximum un mois».
D’où la nécessité de l’Etat de «revoir les conditions d’octroi de la grâce car c’est ceux qui purgent de petites peines, communément appelés dans le jargon pénitentiaire “Diaga Ndiaye et Dem Dik”, qui sont le plus souvent graciés. Cependant d’autres méritent une seconde chance à la vie sociale comme Pape Ndiaye, ancien compagnon de Ino qui vient de boucler ses 18 ans sans faire obstruction aux règles».
Et Ibrahima Sall de conclure en invitant «la société civile et les organismes de droits humains à un vaste rassemblement devant les locaux du ministère de la justice dans les tout prochains jours pour libérer le judiciaire des entrailles de l’exécutif d’autant plus que beaucoup de sénégalais, a fortiori les détenus, continuent à être victimes de la désinvolture par laquelle cette “machine aux ordres” les envoient facilement en prison».
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