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Présidentielle 2024 : Le Cudis met en place un mémorandum pour lutter contre les discours haineux

En prélude à l’élection présidentielle qui aura lieu dans moins d’un mois, le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal ( CUDIS) a organisé ce jeudi un atelier pour lutter contre la désinformation et le discours haineux pour une présidentielle apaisée.



Le  CUDIS qui dit observer avec intérêt l’actualité politique du Sénégal, compte apporter sa contribution dans la lutte contre la désinformation et la propagation des discours haineux pour une élection apaisée. Selon M. Alain, Ayadoukoun, Directeur –Résident Senior du National Démocratie Institut, « le CUDIS a déjà joué un rôle important en matière électorale surtout lors des législatives et des local et le discours qu’il porte a un impact dans la société », a-t-il dit.

Sur ce, le cadre unitaire va échanger avec les candidats pour que les discours haineux ne puissent pas impacter la stabilité du Sénégal.

Prenant la parole le président du CUDIS, Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Amine soutient que « le Cudis fidèle à sa tradition de paix et par la voix de nos guides religieux a pensé mettre en place ce séminaire afin de mettre en place un cadre de discussion pour prévenir tous les conflits qui pourraient survenir à l’orée de cette élection », ajoutant que « le Sénégal jouit d’une exceptionnalité en matière de préservation de la paix et le vivre ensemble". 

"Il ne serait pas permis par rapport à la responsabilité que les religieux ont dans ce pays, que ce pays puisse basculer dans des violences que nous ne comprenons pas. Il ne faudrait pas que la génération de religieux que nous avons aujourd’hui au Sénégal puisse ne pas prendre ses responsabilités et éviter le pays de basculer dans la violence, c’est pourquoi nous avons pensé en prévention de ces éventuels troubles qu’il pourrait y avoir et porté la voix des religieux pour que les politiques puissent comprendre qu’ils ont une responsabilité historique à préserver la paix", a -t-il déclaré.

Cheikh  Tidiane Sy de rappeler que "la scène politique est un rapport de forces, mais précise-t-il, "un rapport de la force des arguments". Il a annoncé ainsi l’inexistence d’un mémorandum contenant des propositions des guides religieux que les différents candidats devraient intégrer dans leur programme de campagne pour la présidentielle.

«  La politique, c’est un rapport de forces. Mais c’est les forces des arguments, les forces de propositions et non pas des forces physiques ou des confrontations pourraient avoir lieu entre les différents belligérants. Nous avons érigé le mémorandum dénommé «  Yoballu des candidats », déjà partager avec le président de la République, et certains acteurs politiques qui porte à toutes les revendications que les religieux ont toujours porté dans ce pays afin que les candidats à la présidentielle puissent les prendre en compte dans leurs programmes », a-t-il déclaré.

Pour ce qui est de la désinformation, le président du  Cudis annonce la mise en place de schémas afin de pouvoir procéder au filtrage des messages haineux et affirme que « c’est un combat que nous menons depuis très longtemps avec des partenaires qui consistaient à sensibiliser. Les religieux les leaders religieux sur l’utilisation des medias sociaux. Mettre en place des schémas où ces medias sociaux seront utilisés à bon escient pour que les messages haineux, les messages de désinformation puissent être filtrées à travers ces réseaux de diffusion de l’information. Sensibiliser les leaders religieux pour qu’à leur tour, ils puissent porter le message au plus grand nombre dans les prêches au niveau des cérémonies religieuses».

Concernant un probable report de l’élection, le président du  Cudis s’est voulu claire. Il souligne que « le Sénégal n’a jamais connu de report d’une élection présidentielle et nous pensons que ce débat, qui a été soulevé par un parti politique, ne devrait pas entacher la bonne marche du processus électoral. Nous pensons qu’aujourd’hui, à moins d’un mois des élections, il est quasi-impossible pour un report. Il ne serait pas judicieux de reporter ces élections cela pourrait contribuer à déstabiliser le processus électoral. Nous pensons que le président de la République est tenu au premier chef pour pouvoir rétablir les choses à leurs justes mesures afin qu’on puisse aller à une élection apaisée dans les délais et que le meilleur gagne»


Jeudi 1 Février 2024 - 16:02


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