L’Isie, devant un parterre de journalistes et d'observateurs, a annoncé les chiffres provisoires : 90,69% très précisément pour Kaïs Saïed, le président sortant est donc réélu. C'est très légèrement plus que ce que lui attribuait un sondage, réalisé par un Institut privé et diffusé à la télé nationale, dimanche soir qui donnait Kaïs Saïed vainqueur avec 89,2%.
Un chiffre donc plus haut et symboliquement fort puisque la barre des 90% est dépassée. Plusieurs candidats qui souhaitaient participer au scrutin ont été empêchés de le faire, qu'il y avait deux candidats face au président Saïd dont l'un a été emprisonné, mais qu’importe, le plébiscite pressenti a bien eu lieu.
Dépeint comme un hyperprésident, voire comme un dictateur, Kaïs Saïed qui s'est emparé des pleins pouvoirs, en 2021, continue pourtant d'être populaire en Tunisie. On le sent sur le terrain. Beaucoup le soutiennent.
Cet ancien assistant de droit à l'élocution quasi mécanique est perçu comme un homme droit, intègre et surtout comme une digue contre le retour de l'ancienne élite politique issue de la révolution et notamment contre les islamistes d’Ennahdha. Cela peut paraître paradoxal, mais en votant Kaïs Saïed, dimanche, de nombreux Tunisiens avaient l'impression de faire un vote sanction.
Une opposition silencieuse
Du côté de l'opposition, c'est le silence après la déflagration. Peu de réactions après l’annonce des résultats hier soir. Le candidat Zouhaïr Maghzaoui, ex-député panarabe, n’a pas pris la parole. Quant à l’équipe de campagne de Ayachi Zammel, homme d’affaires en détention qui concourait aussi pour la présidence, c'est aussi la douche froide. Ses conseillers prennent acte des résultats et préfèrent désormais se concentrer sur sa demande de libération alors qu’il a été condamné à plus de quatorze ans de prison pour faux parrainages supposés.
Les chiffres de ce soir sont provisoires dans l’attente d’éventuels recours. Une hypothèse qui aurait bien peu de chances d’aboutir vu les scores annoncés ce soir.
Par ailleurs, le Tribunal administratif qui était en charge du règlement de ces litiges a été dessaisi de cette prérogative il y a quelques jours à la faveur d’un amendement. Les recours sont dorénavant du ressort de la Cour d’appel, une juridiction jugée par les observateurs de la vie politique tunisienne comme sujette aux pressions du pouvoir exécutif.
Un chiffre donc plus haut et symboliquement fort puisque la barre des 90% est dépassée. Plusieurs candidats qui souhaitaient participer au scrutin ont été empêchés de le faire, qu'il y avait deux candidats face au président Saïd dont l'un a été emprisonné, mais qu’importe, le plébiscite pressenti a bien eu lieu.
Dépeint comme un hyperprésident, voire comme un dictateur, Kaïs Saïed qui s'est emparé des pleins pouvoirs, en 2021, continue pourtant d'être populaire en Tunisie. On le sent sur le terrain. Beaucoup le soutiennent.
Cet ancien assistant de droit à l'élocution quasi mécanique est perçu comme un homme droit, intègre et surtout comme une digue contre le retour de l'ancienne élite politique issue de la révolution et notamment contre les islamistes d’Ennahdha. Cela peut paraître paradoxal, mais en votant Kaïs Saïed, dimanche, de nombreux Tunisiens avaient l'impression de faire un vote sanction.
Une opposition silencieuse
Du côté de l'opposition, c'est le silence après la déflagration. Peu de réactions après l’annonce des résultats hier soir. Le candidat Zouhaïr Maghzaoui, ex-député panarabe, n’a pas pris la parole. Quant à l’équipe de campagne de Ayachi Zammel, homme d’affaires en détention qui concourait aussi pour la présidence, c'est aussi la douche froide. Ses conseillers prennent acte des résultats et préfèrent désormais se concentrer sur sa demande de libération alors qu’il a été condamné à plus de quatorze ans de prison pour faux parrainages supposés.
Les chiffres de ce soir sont provisoires dans l’attente d’éventuels recours. Une hypothèse qui aurait bien peu de chances d’aboutir vu les scores annoncés ce soir.
Par ailleurs, le Tribunal administratif qui était en charge du règlement de ces litiges a été dessaisi de cette prérogative il y a quelques jours à la faveur d’un amendement. Les recours sont dorénavant du ressort de la Cour d’appel, une juridiction jugée par les observateurs de la vie politique tunisienne comme sujette aux pressions du pouvoir exécutif.
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