Invité de la RFM, le président de l'UMS, Ousmane Chimère Diouf a tenu à clarifier le rôle du pouvoir exécutif dans la conduite de la politique pénale : « La politique pénale est indiscutable. Elle est définie par le Gouvernement. Tous les magistrats le savent. Mais il faut rappeler que, malgré cela, son application revient aux magistrats. Chacun a son rôle à jouer », a-t-il déclaré. Le magistrat a insisté sur l’indépendance du corps judiciaire dans l’exercice de ses fonctions : « Le magistrat sait quand et par où commence son rôle. Une fois cela enclenché, le politique n’a plus à s’y immiscer. »
Par la voix de son président, le syndicat des magistrats s’est félicité de la clarté du message délivré par leur ministre de tutelle, lors de la séance plénière du 21 février 2025 à l’Assemblée nationale, tenue dans le cadre des Questions d’actualité adressées au Premier ministre Ousmane Sonko.
Interpellé par un député sur la lenteur de certains dossiers judiciaires, Ousmane Diagne avait répliqué que « le temps de la justice n’est pas celui des hommes ». Une position que partage l’UMS : « C’est ce qu’on nous a enseigné. La justice ne rime pas avec précipitation ni calcul politique. Aucun magistrat n’acceptera d’être mis sous pression pour accomplir sa mission », a affirmé le président de l'UMS, rappelant son attachement à l’indépendance totale de la justice, « quelles que soient les origines des pressions ».
Réagissant également aux accusations d’instrumentalisation de la justice par le pouvoir politique, Ousmane Chimère Diouf a tenu à distinguer les rôles : « Il faut faire une distinction entre le parquet et le siège. Le ministre n’a aucune prérogative sur les magistrats du siège. Il en a sur le parquet, c’est vrai, car c’est ce dernier qui initie les poursuites. Mais une fois le procès lancé, cela ne relève plus de l’Exécutif. »
Ousmane Chimère Diop a conclu en dénonçant une perception biaisée de la justice : « Lorsque les décisions sont favorables, on parle d’indépendance. Lorsqu’elles ne le sont pas, on crie à la manipulation. C’est une interprétation populaire qui ne reflète pas la réalité du fonctionnement judiciaire. »
Par la voix de son président, le syndicat des magistrats s’est félicité de la clarté du message délivré par leur ministre de tutelle, lors de la séance plénière du 21 février 2025 à l’Assemblée nationale, tenue dans le cadre des Questions d’actualité adressées au Premier ministre Ousmane Sonko.
Interpellé par un député sur la lenteur de certains dossiers judiciaires, Ousmane Diagne avait répliqué que « le temps de la justice n’est pas celui des hommes ». Une position que partage l’UMS : « C’est ce qu’on nous a enseigné. La justice ne rime pas avec précipitation ni calcul politique. Aucun magistrat n’acceptera d’être mis sous pression pour accomplir sa mission », a affirmé le président de l'UMS, rappelant son attachement à l’indépendance totale de la justice, « quelles que soient les origines des pressions ».
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