La défense a assuré depuis 2012 que l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba ne pouvait pas être au courant, depuis la République démocratique du Congo (RDC) où il est resté basé, de tous les mouvements de ses soldats sur place en Centrafrique, et pouvait encore moins les commander.
Le Britannique Peter Haynes est désormais son défenseur principal depuis qu’Aimé Kilolo est accusé de subornation de témoins et de falsification de preuves. Il a nié que les soldats du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba aient commis des actes de violence en République centrafricaine en 2002 et 2003.
Les troupes congolaises s’étaient rendues en Centrafrique pour aider le président de l’époque, Ange-Félix Patassé, à combattre un soulèvement rebelle. Les témoins de la défense ont affirmé que ces troupes étaient alors passées sous le commandement des autorités centrafricaines.
L’accusation évoque des atrocités
L’accusation a eu la parole mercredi 12 novembre pendant plus de trois heures, et a rappelé en détails les atrocités décrites par les victimes centrafricaines durant le procès : viols notamment sur mineurs, meurtres, pillages systématiques, humiliation des civils.
Point crucial de sa démonstration : prouver que c’est bien Jean-Pierre Bemba qui tenait le commandement des troupes congolaises sur le sol centrafricain.
La journée d’hier s’est achevée sur la prise de parole des représentants légaux des victimes. Ces derniers ont mis l’accent sur les conséquences toujours actuelles de ces violences, et leur besoin de justice.
Le Britannique Peter Haynes est désormais son défenseur principal depuis qu’Aimé Kilolo est accusé de subornation de témoins et de falsification de preuves. Il a nié que les soldats du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba aient commis des actes de violence en République centrafricaine en 2002 et 2003.
Les troupes congolaises s’étaient rendues en Centrafrique pour aider le président de l’époque, Ange-Félix Patassé, à combattre un soulèvement rebelle. Les témoins de la défense ont affirmé que ces troupes étaient alors passées sous le commandement des autorités centrafricaines.
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Point crucial de sa démonstration : prouver que c’est bien Jean-Pierre Bemba qui tenait le commandement des troupes congolaises sur le sol centrafricain.
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Pendant les réquisitoires de l’accusation, Jean-Pierre Bemba s’est montré stoïque. D’après ses avocats, il ne devrait pas s’exprimer ce jeudi.
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