Mohamed Ndiaye risque le prison à vie, si l'on se réfère au réquisitoire du procureur de la République. Son avocat Me Ndéné Ndiaye, qui a fait sa plaidoirie devant la Chambre criminelle ce jeudi 17 mai 2018 a joué la carte de compassion.
Il est revenu sur une enfance difficile du prévenu et qualifié la décision de Mohamed Ndiaye rejoindre les rangs de Boko Haram d'erreur.
"Mohamed Ndiaye a été élevé par son grand-père qui n’arrivait même pas à joindre les deux bouts. Il avait décidé d’être pécheur. Il s’est marié à l’âge de 23 ans et il a des enfants. C’est un garçon qui n’avait pas de repère. Il n’a pas de résistance. Il était la proie facile à ces dealers, à ces agents dealers, ces agents recruteurs. C’est dans ce sillage qu’il a rencontré Aboubacry Gueye qui était un enseignant et un érudit du savoir. Dès la première comparution, il avait dit "qu’ils ont fini par me convaincre à aller combattre auprès de Boko-Haram". C’est dans ce contexte qu’il n’a pas pu résister à la force de ces recruteurs. Et, il est parti. C’était une erreur de sa part. Mais il ne savait plus quoi faire. Il a voyagé dans des conditions éprouvantes. Kaolack, Niger, Niamey pour aller au Nigéria. Par la suite, il a atterri dans le fiel de Boko-Haram. C’est ça la vérité M. le président. Il a vu Sheikau. Il fait partie des jeunes qu’on enrôle à mourir dans les zones de conflits sans aucune raison. Il a dit qu’il a eu des entrainements et il a appris le maniement des armes", a-t-il dit
L'avocat demande au juge Samba Kane de juger les prévenus avec la loi de 2007 en ses articles 279-1 et 279-5 du code pénal.
Il est revenu sur une enfance difficile du prévenu et qualifié la décision de Mohamed Ndiaye rejoindre les rangs de Boko Haram d'erreur.
"Mohamed Ndiaye a été élevé par son grand-père qui n’arrivait même pas à joindre les deux bouts. Il avait décidé d’être pécheur. Il s’est marié à l’âge de 23 ans et il a des enfants. C’est un garçon qui n’avait pas de repère. Il n’a pas de résistance. Il était la proie facile à ces dealers, à ces agents dealers, ces agents recruteurs. C’est dans ce sillage qu’il a rencontré Aboubacry Gueye qui était un enseignant et un érudit du savoir. Dès la première comparution, il avait dit "qu’ils ont fini par me convaincre à aller combattre auprès de Boko-Haram". C’est dans ce contexte qu’il n’a pas pu résister à la force de ces recruteurs. Et, il est parti. C’était une erreur de sa part. Mais il ne savait plus quoi faire. Il a voyagé dans des conditions éprouvantes. Kaolack, Niger, Niamey pour aller au Nigéria. Par la suite, il a atterri dans le fiel de Boko-Haram. C’est ça la vérité M. le président. Il a vu Sheikau. Il fait partie des jeunes qu’on enrôle à mourir dans les zones de conflits sans aucune raison. Il a dit qu’il a eu des entrainements et il a appris le maniement des armes", a-t-il dit
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