Selon les ex-Seleka, c'est la décision du président Faustin-Archange Trouadéra de maintenir la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation à Bambari, malgré le veto de l’Unité pour la Centrafrique (UPC) et ses alliés qui contrôlent la région, et l'intervention des casques bleus portugais, qui auraient contraint ces combattants à reculer, qui ont été la (ou qui a été la) goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Le Conseil national de défense et de sécurité, qui regroupe les trois principaux groupes armés ex-Seleka, a donc lancé au gouvernement un ultimatum au gouvernement central, qui prend fin aujourd'hui.
« Ceux qui n’écoutent pas, on va les foutre en prison, c’est tout »
« On a parlé de préfet, on a parlé de sous-préfet, des secrétaires générales des préfectures, des secrétaires générales des sous-préfectures. C’est bien précisé : à partir de lundi, on ne veut plus voir, ne plus entendre le gouvernement dans nos zones de juridictions. C’est clair et net. A partir de lundi. Ceux qui n’écoutent pas, on va les foutre en prison, c’est tout », explique sans détour Abdoulaye Hissene Ramadane, le président du CNDS et ex-chef d’état-major du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), ancien chef de l'ex-coalition musulmane de la Seleka.
Pas de réactions officielle
Le gouvernement centrafricain n'a pas encore réagi officiellement à cet ultimatum. Une source gouvernementale estime qu'ils veulent plutôt montrer leurs muscles, à dix jours du début des négociations pouvoir-bandes armées qui vont s'ouvrir à Khartoum, mais aussi dit-il, une volonté de faire oublier le revers qu'ils ont subi à Bambari. « Nous prenons ces menaces au sérieux », a poursuivi notre source, mais le gouvernement n'entend pas se courber devant les injonctions d’Abdoulaye Hissène.
Un sous-préfet qui vit dans ces zones sous contrôle du CNDS reconnaît qu'ils sont à la merci de ces bandes armées. « Mais on nous a demandé d'attendre pour voir ce qui va se passer et j'ai décidé de rester sur place », confie-t-il.
« Ceux qui n’écoutent pas, on va les foutre en prison, c’est tout »
« On a parlé de préfet, on a parlé de sous-préfet, des secrétaires générales des préfectures, des secrétaires générales des sous-préfectures. C’est bien précisé : à partir de lundi, on ne veut plus voir, ne plus entendre le gouvernement dans nos zones de juridictions. C’est clair et net. A partir de lundi. Ceux qui n’écoutent pas, on va les foutre en prison, c’est tout », explique sans détour Abdoulaye Hissene Ramadane, le président du CNDS et ex-chef d’état-major du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), ancien chef de l'ex-coalition musulmane de la Seleka.
Pas de réactions officielle
Le gouvernement centrafricain n'a pas encore réagi officiellement à cet ultimatum. Une source gouvernementale estime qu'ils veulent plutôt montrer leurs muscles, à dix jours du début des négociations pouvoir-bandes armées qui vont s'ouvrir à Khartoum, mais aussi dit-il, une volonté de faire oublier le revers qu'ils ont subi à Bambari. « Nous prenons ces menaces au sérieux », a poursuivi notre source, mais le gouvernement n'entend pas se courber devant les injonctions d’Abdoulaye Hissène.
Un sous-préfet qui vit dans ces zones sous contrôle du CNDS reconnaît qu'ils sont à la merci de ces bandes armées. « Mais on nous a demandé d'attendre pour voir ce qui va se passer et j'ai décidé de rester sur place », confie-t-il.
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