Au vu du retard accumulé dans la préparation des scrutins de 2015, cette décision était plus qu'attendue. Le groupe de contact international a donc entériné le report des législatives et de la présidentielle comme le demandait la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza. Le GIC exige seulement que les scrutins soient terminés avant la fin août, c'est-à-dire avant que les pluies ne rendent quasi impossibles les déplacements dans le pays.
Le GIC a accepté le calendrier révisé présenté par l'Autorité nationale des élections qui fixe au mois de juin le premier tour des deux scrutins et à juillet le second. Mais avant cela le GIC attend que les Centrafricains se retrouvent au plus tard avant janvier à Bangui pour le grand forum politique proposé par les autorités de transition. Ce forum sera consacré à la réconciliation, mais aussi à la question des futures institutions politiques du pays.
La communauté internationale appelle d'ailleurs toutes les parties à participer à ce forum, y compris les différentes composantes de l'ex-Seleka. Enfin, alors qu'une délégation du Fonds monétaire international est arrivée à Bangui, le GIC soutient le redressement des finances publiques centrafricaines. La question d'une levée de l'embargo sur les diamants centrafricains a été évoquée, mais le GIC n'a pris aucun décision ou engagement sur ce point. La question est encore jugée prématurée par certains, selon un diplomate.
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