Dans une "déclaration politique" publiée mardi soir, M. Katumbi annonce tout à la fois sa démission du PPRD, son opposition ferme "à tout prétexte pour retarder les élections" et lance "un appel à toutes les forces vives de la Nation" à sauvegarder la "jeune démocratie" congolaise.
"Les faits indiquent que depuis maintenant un an, tout est mis en oeuvre pour ne pas respecter la Constitution", déclare M. Katumbi.
Après la fronde de sept partis (le "G7") ayant quitté jeudi la majorité, M. Katumbi a ouvert une nouvelle brèche, au sein même du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de M. Kabila.
Selon M. Katumbi, la politique du chef de l'État congolais, qui entretient le mystère sur ses intentions alors que la Constitution lui interdit de se représenter, est "suicidaire".
Le "G7" avait exhorté M. Kabila à ne pas succomber à la tentation du pouvoir et à préparer l'alternance au sein de la majorité, mais il s'est vu opposer une fin de non-recevoir par celle-ci.
La RDC traverse une crise politique depuis la réélection de M. Kabila en 2011, lors d'élections marquées par des fraudes massives.
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