Du côté des défenseurs des droits de l’homme, on salue d’importantes avancées. Et en particulier, la libération progressive des prisonniers politiques. Selon le ministère de la Justice, 574 prisonniers ont été libérés. La majorité, 385, suite à une grâce présidentielle et une cinquantaine en vertu de la loi d’amnistie votée en 2014 mais encore partiellement appliquée. Le reste, 142 prisonniers, dans le cadre de remises en libertés conditionnelles. Parmi eux des cas dits « emblématiques » : l’avocat Firmin Yangambi, l’opposant Jean-Claude Muyambo et même l’opposant Eugène Diomi Ndongala.
574 libérations à ce jour, c’est donc moins que les 700 libérations annoncées. Mais « ce n’est que le début », assure-t-on au ministère de la Justice. En l’absence de liste préétablie de prisonniers à libérer, explique-t-on, il revient aux différents parquets et responsables de prison d’identifier qui rentre ou non dans les critères décidés par la présidence et « cela prend du temps ».
Les organisations de défense des droits de l’homme ont bien constaté la réalité de cette vague de libération mais sans être en mesure pour l’instant de confirmer les chiffres ni l’exhaustivité de la mesure. Elles saluent ces libérations tout en regrettant le « pouvoir discrétionnaire trop grand » laissé aux directeurs de prison dans ce dossier.
Quant à la fermeture annoncée des cachots, officiellement, c’est une réalité. Et selon plusieurs sources, l’Agence nationale de renseignement s’est bel et bien vidée. Mais l’Asadho s’inquiète du sort d’au moins quatre personnes détenues, selon elle, depuis mars et avril dans les locaux des renseignements militaires de la capitale Kinshasa. Ce que dément une source sécuritaire.
574 libérations à ce jour, c’est donc moins que les 700 libérations annoncées. Mais « ce n’est que le début », assure-t-on au ministère de la Justice. En l’absence de liste préétablie de prisonniers à libérer, explique-t-on, il revient aux différents parquets et responsables de prison d’identifier qui rentre ou non dans les critères décidés par la présidence et « cela prend du temps ».
Les organisations de défense des droits de l’homme ont bien constaté la réalité de cette vague de libération mais sans être en mesure pour l’instant de confirmer les chiffres ni l’exhaustivité de la mesure. Elles saluent ces libérations tout en regrettant le « pouvoir discrétionnaire trop grand » laissé aux directeurs de prison dans ce dossier.
Quant à la fermeture annoncée des cachots, officiellement, c’est une réalité. Et selon plusieurs sources, l’Agence nationale de renseignement s’est bel et bien vidée. Mais l’Asadho s’inquiète du sort d’au moins quatre personnes détenues, selon elle, depuis mars et avril dans les locaux des renseignements militaires de la capitale Kinshasa. Ce que dément une source sécuritaire.
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