Le groupe d’experts a refait l’organigramme des ADF et la topographie de leurs camps et il note que l’un et l’autre restent globalement les mêmes qu’avant les opérations de l’armée en 2019. Mais ces opérations ont permis, avec l’arrestation de plusieurs collaborateurs des ADF, selon les experts onusiens, de réduire leurs effectifs et de restreindre leurs chaînes d’approvisionnement.
Des vidéos et photos récentes montrent que ces rebelles n’en restent pas moins bien armés. Ils disposent même de deux drones et utilisent de plus en plus d’engins explosifs artisanaux. Au moins 45 militaires et 12 civils en ont été victimes entre novembre et mars. Selon les témoignages recueillis par le groupe d’experts, la principale source d’approvisionnement des ADF reste la récupération d’armes auprès des FARDC au cours des attaques, ce qui justifie que l’armée soit régulièrement ciblée.
Kidnapping de civils
Il n’y a pas de preuves dans ce rapport d’un soutien de l’État islamique, même si les ADF se revendiquent de l’EI. Pour remplacer les effectifs perdus lors des combats avec l’armée, ce groupe recrute dans la région, y compris, lors d’attaques, ils kidnappent des civils pour en faire des combattants. L’attaque contre la prison de Beni aurait également eu cet objectif : 1 300 personnes sur 1 455 détenus s’étaient évadées.
A noter que dans les zones où les ADF sévissent, les FARDC du Congo sont également accusés exactions, viols, exécutions sommaires, mais aussi des trafics en tout genre : or, cacao, armes, notamment. Le président Tshisekedi lui sera justement à Bunia en Ituri ce jeudi 17 juin.
Des vidéos et photos récentes montrent que ces rebelles n’en restent pas moins bien armés. Ils disposent même de deux drones et utilisent de plus en plus d’engins explosifs artisanaux. Au moins 45 militaires et 12 civils en ont été victimes entre novembre et mars. Selon les témoignages recueillis par le groupe d’experts, la principale source d’approvisionnement des ADF reste la récupération d’armes auprès des FARDC au cours des attaques, ce qui justifie que l’armée soit régulièrement ciblée.
Kidnapping de civils
Il n’y a pas de preuves dans ce rapport d’un soutien de l’État islamique, même si les ADF se revendiquent de l’EI. Pour remplacer les effectifs perdus lors des combats avec l’armée, ce groupe recrute dans la région, y compris, lors d’attaques, ils kidnappent des civils pour en faire des combattants. L’attaque contre la prison de Beni aurait également eu cet objectif : 1 300 personnes sur 1 455 détenus s’étaient évadées.
A noter que dans les zones où les ADF sévissent, les FARDC du Congo sont également accusés exactions, viols, exécutions sommaires, mais aussi des trafics en tout genre : or, cacao, armes, notamment. Le président Tshisekedi lui sera justement à Bunia en Ituri ce jeudi 17 juin.
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