Sur le parking du quartier Panzi, Mapendo débarque d’un bus avec ses quatre enfants; elle a presque tout laissé dans son village : « À Nyangezi rien ne va. On voyait les gens courir ça et là sous les balles. D’abord nous nous sommes enfermés dans les maisons mais ça n’allait pas, alors nous avons décidé de nous déplacer. J’ai perdu deux enfants, j’ai ramassé un autre de 8 ans, je l’ai ici. J’implore les gens de Bukavu de nous venir en aide. »
« Manger est devenu difficile »
Assis au bord de la route, Blaise Monsengwo, père de trois enfants, a fui Mushenyi depuis février. Il se plaint : « Je suis venu ici pour voir si je peux avoir l’occasion de trouver un petit boulot mais je ne trouve rien. Manger est devenu difficile, se vêtir, les enfants n’étudient plus. »
Aussitôt arrivés, certains déplacés comme Agnès, de Kaziba, expriment déjà le désir de rentrer chez eux : « Ma seule demande c’est la paix pour que je regagne mon village pour aller prendre soin de mes enfants. »
« Manque de soins médicaux »
Guillaume Munguakonkwa est membre du Comité des déplacés de Nyangezi, il alerte sur la situation sanitaire préoccupante : « On a 26 enfants qui sont décédés par manque de soins médicaux. C’est très compliqué pour nous. Il y a de nombreuses familles qui vont retourner chez elles plus tard, mais qui auront perdu des proches. »
D’autres déplacés s’interrogent sur le sort de leurs enfants qui n’ont pas étudié depuis janvier alors qu’il reste moins de deux mois avant la fin de l’année scolaire.
« Manger est devenu difficile »
Assis au bord de la route, Blaise Monsengwo, père de trois enfants, a fui Mushenyi depuis février. Il se plaint : « Je suis venu ici pour voir si je peux avoir l’occasion de trouver un petit boulot mais je ne trouve rien. Manger est devenu difficile, se vêtir, les enfants n’étudient plus. »
Aussitôt arrivés, certains déplacés comme Agnès, de Kaziba, expriment déjà le désir de rentrer chez eux : « Ma seule demande c’est la paix pour que je regagne mon village pour aller prendre soin de mes enfants. »
« Manque de soins médicaux »
Guillaume Munguakonkwa est membre du Comité des déplacés de Nyangezi, il alerte sur la situation sanitaire préoccupante : « On a 26 enfants qui sont décédés par manque de soins médicaux. C’est très compliqué pour nous. Il y a de nombreuses familles qui vont retourner chez elles plus tard, mais qui auront perdu des proches. »
D’autres déplacés s’interrogent sur le sort de leurs enfants qui n’ont pas étudié depuis janvier alors qu’il reste moins de deux mois avant la fin de l’année scolaire.
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