Au Togo, une vingtaine de personnes seraient encore en garde à vue, selon un des quatre avocats mobilisés pour leur défense. Leur détention a été prolongée pour les besoins de l'enquête, annonçait lundi soir le procureur de la République togolaise dans un communiqué lu à la télévision d'État.
Ils ont été arrêtés pendant les rassemblements qui ont débuté jeudi soir, dans quelques quartiers de Lomé. Le lendemain, vendredi, un important dispositif de sécurité était déployé, et les manifestants dispersés à coups de gaz lacrymogène. Plusieurs journalistes, dont une de TV5 Monde, ont été brièvement interpellés et contraints d'effacer les images qu'ils avaient tournées.
Des mobilisations jugées illégales par les autorités
Ces mobilisations sont jugées illégales par les autorités, qui y voient un « mouvement de révolte contre les institutions de la République ». Elles ont été organisées pour dénoncer la réforme constitutionnelle, la hausse du prix de l'électricité, mais aussi des arrestations ciblées, comme celle du rappeur Aamron, connu pour ses critiques du pouvoir sur les réseaux sociaux. Il a été enlevé par des gendarmes le 26 mai alors qu'il se trouvait chez lui.
Dans la foulée, il avait publié une vidéo sur Tiktok dans laquelle il présentait ses excuses au président du Conseil Faure Gnassingbé et affirmait être atteint de troubles psychiatriques. Son avocat et président de la Ligue togolaise des droits de l'homme dénonçait une vidéo réalisée « sous contrainte ».
Cet avocat fait partie des quatre qui iront à la rencontre, ce 10 juin 2025, des personnes encore en garde à vue et devant être présentées au Parquet dans les prochaines heures.
Ils ont été arrêtés pendant les rassemblements qui ont débuté jeudi soir, dans quelques quartiers de Lomé. Le lendemain, vendredi, un important dispositif de sécurité était déployé, et les manifestants dispersés à coups de gaz lacrymogène. Plusieurs journalistes, dont une de TV5 Monde, ont été brièvement interpellés et contraints d'effacer les images qu'ils avaient tournées.
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Ces mobilisations sont jugées illégales par les autorités, qui y voient un « mouvement de révolte contre les institutions de la République ». Elles ont été organisées pour dénoncer la réforme constitutionnelle, la hausse du prix de l'électricité, mais aussi des arrestations ciblées, comme celle du rappeur Aamron, connu pour ses critiques du pouvoir sur les réseaux sociaux. Il a été enlevé par des gendarmes le 26 mai alors qu'il se trouvait chez lui.
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