Pour le Front commun pour le Congo (FCC), la plate-forme de Joseph Kabila, la réunion interinstitutionnelle n’est qu’un cadre de concertation qui ne dispose d’aucun pouvoir de décision et devrait se limiter à la formulation des recommandations qui seraient adressées aux institutions constitutionnellement établies.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de l’opposant Jean-Pierre Bemba relève ce qu’il considère, comme « l’incompétence absolue en cette matière de cette réunion interinstitutionnelle » qui, selon son argumentaire, est dépourvue de tout pouvoir décisionnel. Dans le camp présidentiel, on se défend en soulignant que ces décisions sont prises non pas par la réunion interinstitutionnelle mais par le chef de l’Etat, en tant que garant de la nation et du bon fonctionnement des institutions de la République.
Bien plus, dans l’entourage du chef de l’Etat, on ajoute que la décision, en décembre dernier, de reporter les élections législatives dans les circonscriptions de Beni, Butembo et Yumbi, avait été prise à l’issue d’une réunion interinstitutionnelle présidée par le chef de l’Etat de l’époque.
Durée des enquêtes
Au-delà des toutes ces questions, l’autre inquiétude relevée particulièrement par la société civile est le temps que vont prendre les enquêtes menées par le procureur général près la Cour de cassation sur ces soupçons de corruption.
L’ONG Action congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), par exemple, souhaite que ces enquêtes soient fixées dans le temps pour permettre l’installation des sénateurs nouvellement élus et pour parachever le plus tôt possible le cycle électoral.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de l’opposant Jean-Pierre Bemba relève ce qu’il considère, comme « l’incompétence absolue en cette matière de cette réunion interinstitutionnelle » qui, selon son argumentaire, est dépourvue de tout pouvoir décisionnel. Dans le camp présidentiel, on se défend en soulignant que ces décisions sont prises non pas par la réunion interinstitutionnelle mais par le chef de l’Etat, en tant que garant de la nation et du bon fonctionnement des institutions de la République.
Bien plus, dans l’entourage du chef de l’Etat, on ajoute que la décision, en décembre dernier, de reporter les élections législatives dans les circonscriptions de Beni, Butembo et Yumbi, avait été prise à l’issue d’une réunion interinstitutionnelle présidée par le chef de l’Etat de l’époque.
Durée des enquêtes
Au-delà des toutes ces questions, l’autre inquiétude relevée particulièrement par la société civile est le temps que vont prendre les enquêtes menées par le procureur général près la Cour de cassation sur ces soupçons de corruption.
L’ONG Action congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), par exemple, souhaite que ces enquêtes soient fixées dans le temps pour permettre l’installation des sénateurs nouvellement élus et pour parachever le plus tôt possible le cycle électoral.
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