Mercredi dernier, les localités de Kivumbu et Mweso ont vécu de véritables scènes de guerre. Selon l'administrateur du territoire de Masisi, Dieudonné Tshishiku, deux groupes armés se sont affrontés : d'un côté les miliciens du CNRD, le Conseil national pour le renouveau et la démocratie et de l'autre les Maï Maï Nyatura.
Les premiers sont des dissidents de la rebellion FDLR hutu, les seconds des milices d'autodéfense locale, explique l'administrateur. Selon lui ces groupes se battaient pour le contrôle des localités et de leurs richesses. Dès jeudi soir les Forces armées congolaises sont allées sur le terrain pour séparer les combattants, selon Dieudonné Tshishiku. « Je pense qu'il y a déjà des forces loyalistes qui sont déployées sur le terrain, pour s'interposer, chercher à désarmer les deux groupes armés et permettre à la population, aujourd'hui en débandade de regagner ses villages », nous explique Dieudonné Tshishiku.
Depuis plus d'un an, le Nord-Kivu connaît un regain de tension entre les groupes armés de communautés différentes. Plusieurs territoires sont frappés par un cycle de violences et de représailles. Le bilan de l'attaque de mercredi est officiellement de vingt morts, mais certaines sources évoquent une trentaine de tués.
Les premiers sont des dissidents de la rebellion FDLR hutu, les seconds des milices d'autodéfense locale, explique l'administrateur. Selon lui ces groupes se battaient pour le contrôle des localités et de leurs richesses. Dès jeudi soir les Forces armées congolaises sont allées sur le terrain pour séparer les combattants, selon Dieudonné Tshishiku. « Je pense qu'il y a déjà des forces loyalistes qui sont déployées sur le terrain, pour s'interposer, chercher à désarmer les deux groupes armés et permettre à la population, aujourd'hui en débandade de regagner ses villages », nous explique Dieudonné Tshishiku.
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