Le directeur exécutif Amnesty international Sénégal, Seydi Gassama a constaté ce jeudi, « une véritable régression au cours de l’année passée en matière de droit humain en Afrique et dans le monde de façon générale et notre pays, le Sénégal ne fait pas exception », à l’occasion de la publication de leur rapport annuel 2017/2018. Un rapport qui a fini de cibler 159 pays.
Comme partout à travers le monde, le Sénégal aussi a connu une régression en matière de traitement des droits humains. Les prisonniers morts dans des commissariats de police et de brigades de gendarmerie attestent cet état de fait.
« Nous avons continués à enregistrer des décès en détention dans des commissariats de police dans des brigades de gendarmerie. Il y a au moins quatre (4) personnes qui sont décédées dans les locaux de ces deux corps des forces de sécurité. Pour certains décès, on nous a dit que les détenus se seraient suicidés ce qui nous semble totalement invraisemblable parce qu’un détenu qui est en garde à vie, il est supposé être en vie », a regretté le directeur exécutif.
Selon Gassama, il est inadmissible de croire à la thèse du suicide brandie par les forces de l’ordre pour justifier ces décès.
«Dire aux Sénégalais et aux familles qu’une personne s’est suicidée dans un commissariat de police ou brigade de gendarmerie est totalement inacceptable et on ne peut pas accepter que la police et la gendarmerie cherchent à se dédouaner en évoquant le suicide. C’est inacceptable, que ce soit le cas d’Elimane Touré ou d’autres personnes, la thèse du suicide est réfutable et nous demandons à ce que des enquêtes soient menées et que les agents coupables soient traduits en justice », a exigé le défenseur des droits de l’homme.
Comme partout à travers le monde, le Sénégal aussi a connu une régression en matière de traitement des droits humains. Les prisonniers morts dans des commissariats de police et de brigades de gendarmerie attestent cet état de fait.
« Nous avons continués à enregistrer des décès en détention dans des commissariats de police dans des brigades de gendarmerie. Il y a au moins quatre (4) personnes qui sont décédées dans les locaux de ces deux corps des forces de sécurité. Pour certains décès, on nous a dit que les détenus se seraient suicidés ce qui nous semble totalement invraisemblable parce qu’un détenu qui est en garde à vie, il est supposé être en vie », a regretté le directeur exécutif.
Selon Gassama, il est inadmissible de croire à la thèse du suicide brandie par les forces de l’ordre pour justifier ces décès.
«Dire aux Sénégalais et aux familles qu’une personne s’est suicidée dans un commissariat de police ou brigade de gendarmerie est totalement inacceptable et on ne peut pas accepter que la police et la gendarmerie cherchent à se dédouaner en évoquant le suicide. C’est inacceptable, que ce soit le cas d’Elimane Touré ou d’autres personnes, la thèse du suicide est réfutable et nous demandons à ce que des enquêtes soient menées et que les agents coupables soient traduits en justice », a exigé le défenseur des droits de l’homme.
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