Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a présidé ce samedi à Diamniadio, les travaux du Conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours dans le secteur de l’éducation et la formation pour l’année 2023-2024. Le chef du gouvernement a indiqué qu’il faudra revoir le programme scolaire avec l’introduction de nos langues nationales et de l’anglais.
« Il faut aller vers le pragmatisme au sein de l’éducation. L’introduction nos langues nationales est une préoccupation très chère à Son Excellence Monsieur le président de la République et qui se trouve dans notre programme depuis le début de notre action politique. Nous considérons qu’une partie de notre retard s’explique par le fait que nous voulons à bas âge imposé à nos enfants de s’alphabétiser dans des langues qu’ils ne possèdent pas, que même leur père et leur mère ne possèdent pas parfaitement, et cela n’existe qu’en Afrique », a-t-il déclaré lors de ce Conseil interministériel qui s’est tenu à Diamniadio.
L’autre élément important, dit-il, « c’est l’amélioration de l’apprentissage de l’anglais » qui selon lui, « est par la force des choses devenu la langue de communication internationale ».
Selon Ousmane Sonko, beaucoup de pays se sont développés en utilisant leurs langues nationales.
« Les Coréens sont alphabétisés en coréen, les Turcs en turc, les Chinois en chinois, les Allemands en allemand ; il n’y a qu’en Afrique que l’on emprunte des langues à bas âge pour essayer de les imposer, et on perd énormément de temps », a laissé entendre le Premier ministre.
« Il faut aller vers le pragmatisme au sein de l’éducation. L’introduction nos langues nationales est une préoccupation très chère à Son Excellence Monsieur le président de la République et qui se trouve dans notre programme depuis le début de notre action politique. Nous considérons qu’une partie de notre retard s’explique par le fait que nous voulons à bas âge imposé à nos enfants de s’alphabétiser dans des langues qu’ils ne possèdent pas, que même leur père et leur mère ne possèdent pas parfaitement, et cela n’existe qu’en Afrique », a-t-il déclaré lors de ce Conseil interministériel qui s’est tenu à Diamniadio.
L’autre élément important, dit-il, « c’est l’amélioration de l’apprentissage de l’anglais » qui selon lui, « est par la force des choses devenu la langue de communication internationale ».
Selon Ousmane Sonko, beaucoup de pays se sont développés en utilisant leurs langues nationales.
« Les Coréens sont alphabétisés en coréen, les Turcs en turc, les Chinois en chinois, les Allemands en allemand ; il n’y a qu’en Afrique que l’on emprunte des langues à bas âge pour essayer de les imposer, et on perd énormément de temps », a laissé entendre le Premier ministre.
Autres articles
-
JUBBANTI KOOM ET LES AJUSTEMENTS STRUCTURELS : MÊMES OBJECTIFS, CONTEXTES DIFFÉRENTS (Dr Seydou Bocoum)
-
Plan « Jubbanti Koom » : Pape Malick Ndour alerte sur une baisse du pouvoir d’achat et un « matraquage fiscal généralisé »
-
Réformes fiscales : Ousmane Sonko annonce de nouvelles taxes sur le numérique, le tabac, les jeux de hasard et les véhicules d’occasion
-
Remaniement ministériel : Sonko promet un gouvernement resserré, compétent et axé sur les priorités nationales
-
Ousmane Sonko tacle le FMI : « Ils ont une part de responsabilité sur la situation dont nous avons hérité »