Le Professeur Serigne Diop vote Oui pour le référendum du 20 mars prochain. Invité de l’émission Grand jury sur la Rfm ce dimanche, l’ancien médiateur de la république a déclaré que le risque est énorme si le non venait à l’emporter près le référendum, « Quand on est dans un Etat, il faut faire attention à la situation du pays. Le résultat du référendum ne restera pas indifférent. Et je ne souhaite pas un débat sur la légitimité du Président », a déclaré le professeur Serigne Diop.
En effet, si on en croit le Professeur Serigne Diop « en cas de la victoire du NON, que les gens ne remettent en cause la légitimité du Président Sall.
C’est pourquoi, il exhorte le Chef de l’Etat à initier le dialogue car il y a un grand déficit entre les acteurs politiques au lendemain du référendum du 20 mars prochain.
Revenant sur le débat sur la réduction du mandat présidentiel, le constitutionnaliste a maintenu ses propos « ce que le conseil constitutionnel a donné ne peut être qu’un avis et rien d’autre.
Et selon lui «C’est la première fois que 45 enseignants corrigent un de leurs collègue. C’est quand même impressionnant ce qu’ils ont fait. Je voudrais solennellement leur exprimer mon respect et ma considération. L’acte qu’ils ont posé est un acte historique car à l’Université, il n’y a d’autorité que les universitaires eux-mêmes », souligne le professeur.
Ainsi pour le Professeur Serigne Diop, l’argument théorisé par Ismaïla Madior Fall est lourd de conséquent pour les étudiants en droit. «Nous avons des milliers d’étudiants en première année qui font du droit constitutionnel et il n’est pas impossible que l’article 51 de la Constitution leur soit donné pour commentaire », explique-t-il.
Poursuivant, il ajoute qu’un étudiant n’a pas le droit de confondre l’avis prévu à l’article 51 de la Constitution à la décision du Conseil constitutionnel de l’article 92 de la Constitution car ces deux articles n’ont aucun lien ». Par conséquent, se désole l’ancien Médiateur de la République que le ministre-Conseiller et le patron du BSDA Mounirou Sy persistent dans leur position.
En effet, si on en croit le Professeur Serigne Diop « en cas de la victoire du NON, que les gens ne remettent en cause la légitimité du Président Sall.
C’est pourquoi, il exhorte le Chef de l’Etat à initier le dialogue car il y a un grand déficit entre les acteurs politiques au lendemain du référendum du 20 mars prochain.
Revenant sur le débat sur la réduction du mandat présidentiel, le constitutionnaliste a maintenu ses propos « ce que le conseil constitutionnel a donné ne peut être qu’un avis et rien d’autre.
Et selon lui «C’est la première fois que 45 enseignants corrigent un de leurs collègue. C’est quand même impressionnant ce qu’ils ont fait. Je voudrais solennellement leur exprimer mon respect et ma considération. L’acte qu’ils ont posé est un acte historique car à l’Université, il n’y a d’autorité que les universitaires eux-mêmes », souligne le professeur.
Ainsi pour le Professeur Serigne Diop, l’argument théorisé par Ismaïla Madior Fall est lourd de conséquent pour les étudiants en droit. «Nous avons des milliers d’étudiants en première année qui font du droit constitutionnel et il n’est pas impossible que l’article 51 de la Constitution leur soit donné pour commentaire », explique-t-il.
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