Me Mame Adama Guye appelle les citoyens à la prudence sur les quinze points soumis à leur appréciation, «les sénégalais ne doivent pas se laisser piéger dans les 15 réformes proposées et soumises au référendum par le Président de la République», a soutenu l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2007 qui s’exprimait à une rencontre politique initiée par la coordination des musulmans de Rufisque partisane du courant du «Non". «En fait les 15 points de réforme sont le résultat de tout un processus. Et j’ai rappelé tout le processus depuis les assises nationales, la désignation de la commission nationale de réforme des institutions (CNRI) et les 15 propositions de la CNRI», a dit Mame Adama Guèye, selon nos confrères de l'Agence de presse sénégalaise (Aps).
A en croire l'avocat «Ce que nous constatons, c’est qu’entre l’intention initiale portée par les assises nationales et le contenu très important présenté par les rapports de la CNRI il y a de grands écarts», a soutenu l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats convaincu que le président de la République a proposé "des réformettes qui n’ont aucune valeur substantielle».
«Et j’ai notamment montré qu’il y a du bluff dans certains points. On parle par exemple de nouveaux droits comme ceux relatifs à l’environnement, à la propriété, etc. alors qu’ils sont consacrés par la constitution et par des codes tels que ceux de l’environnement», a-t-il ajouté.
Il a invité les sénégalais à voter "Non" aux réformes qui leur sont proposées, estimant que le Président doit entreprendre des "réformes substantielles".
«Les sénégalais doivent prendre leurs responsabilités en montrant à l’actuel régime leur désaccord, en lui rappelant qu’il a occulté les réformes essentielles transformatrices proposées par la CNRI comme l’équilibre des pouvoirs», a-t-il soutenu.
Selon lui, «Une majorité de +Non+ peut imposer au Président de la République à mettre en œuvre des réformes substantielles, transformatrices qui posent la vraie rupture attendue par les sénégalais et qu’ils ont cherchée en votant pour lui en 2012», a-t-il ajouté.
A en croire l'avocat «Ce que nous constatons, c’est qu’entre l’intention initiale portée par les assises nationales et le contenu très important présenté par les rapports de la CNRI il y a de grands écarts», a soutenu l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats convaincu que le président de la République a proposé "des réformettes qui n’ont aucune valeur substantielle».
«Et j’ai notamment montré qu’il y a du bluff dans certains points. On parle par exemple de nouveaux droits comme ceux relatifs à l’environnement, à la propriété, etc. alors qu’ils sont consacrés par la constitution et par des codes tels que ceux de l’environnement», a-t-il ajouté.
Il a invité les sénégalais à voter "Non" aux réformes qui leur sont proposées, estimant que le Président doit entreprendre des "réformes substantielles".
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