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Rétro 2014 - Agriculture et crise Alimentaire : le faussé se creuse dans le monde rural



Rétro 2014 - Agriculture et crise Alimentaire : le faussé se creuse dans le monde rural
C'est la tradition qui veut qu'il en soit ainsi, de rappeler les promesses faites à la population dans la perspective de la nouvelle cette nouvelle année. On s'habitue au rituel des promesses qui veulent faire de l'agriculture le moteur du développement de notre pays.
 
Pour cette raison, le chef de l'Etat avait annoncé au soir du 31 décembre 2013 son programme « particulièrement à la réduction des disparités entre nos villes et nos campagnes, par la redynamisation de l'économie rurale, grâce au développement progressif des infrastructures et du secteur agricole ».

Le chef de l'Etat Macky Sall avait estimé que deux nouveaux programmes ruraux majeurs répondent à ce souci : le programme de 4000 Km de routes rurales sur quatre ans, avec la participation de jeunes formés aux travaux de réalisation et d'entretien ; et les Domaines Agricoles Communautaires, pour occuper de jeunes ruraux, insérer des diplômés d'Ecoles de formation aux métiers agricoles et disciplines connexes, et soutenir des promoteurs privés.

Sur les vingt Domaines prévus pour l'année 2014, les sites de Keur Momar Sarr, Séfa et Keur Samba Kane avaient été annoncés les autres semble rester à l'Etat d'annonce. S'il est vrai que ce sont des initiatives à encourager, il demeure à l'état de simple expérience. Des initiatives à encourager certes mais loin de nourrir le Sénégal.

Tenant compte de cette forte variabilité des précipitations à l'échelle saisonnière, inter annuelle et multi décennale, combinée aux inondations et sécheresses récurrentes, à la pauvreté des terres agricoles, à l'insuffisance des semences de qualité, et aux retards liés à la mise en place et la distribution des intrants agricoles, alors des zones à risque d'insécurité alimentaire ont été identifiées dans 25 départements sur 45 touchant environ 130.000 personnes dont la couverture des besoins céréaliers est faible (en moyenne, 5 mois).

(en moyenne, 5 mois) Ainsi, et globalement parlant, la production céréalière est en baisse de 12% par rapport à celle de l'année dernière et de 17 % par rapport à la moyenne des 5 dernières années. Alors que dire ce cette année qui à failli ne pas connaitre de pluviométrie quoi que c'est largement insuffisant.

S'agissant de la filière arachidière, le chef de l'Etat l'avait abordé en ces termes « je me réjouis de constater que pour la première fois, cette année, l'Etat a payé, dès l'entame de la campagne, les dettes dues aux opérateurs semenciers.

Nous avons également constitué un fonds de commercialisation de 11,5 milliards de FCFA pour l'achat, par les opérateurs privés stockeurs, de 50.000 tonnes de semences écrémées. Le Gouvernement a mis en place un plan de reconstitution du capital semencier à hauteur de 5 milliards de FCFA ; ce qui nous permettra de passer de 6000 tonnes de semences certifiées à 24 000 tonnes pour la prochaine campagne ». Mais la leçon qu'il faut donnait de l'hivernage qui a été plus que tarde va sans doute dans le sens de l'anticipation avec des semences de courte durée de culture.
  
 


Mercredi 31 Décembre 2014 - 08:13


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