Le jugement en date d’hier indiquant la relaxe pure et simple des quatre lesbiennes du bar-restaurant « Piano piano » suscite la polémique. C. Sow, N. Diallo, S.N. Dieng et F. Ndoye libérées sur le motif du bénéfice du doute par le juge qui désavoue les limiers du commissariat central, les observateurs sont formels, les fortes pressions ont beaucoup contribué sur la tournure de l’affaire.
« La présence du haut commissaire des droits humains tout au long du procès est aux yeux de certains une illustration éloquente de cette volonté réelle ou supposée d’influer sur le verdict » indique le journal « la tribune » que relaie la satisfaction de la représentante de l’organisation internationale en ces termes. « Le Sénégal est en mesure de juger des hommes et des femmes aux orientations homosexuelles ». Ce, face à la déclaration de l’Imam Massamba Diop de l’ONG Jamra qui demandait avec insistance au président Sall de « résister à la pression des lobbying occidentaux et aux forces rétrogrades » tels que selon le religieux, « sourire des femmes ». « Les nouveaux adeptes des unions contre-nature ne se limitent plus à présent à défier la société en foulant ouvertement aux pieds ses bonnes mœurs par des actes publics mais entreprennent à présent de dérouler un prosélytisme malsain ciblant surtout les enfants mineurs » rage-t-il.
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