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Galaya (Fouta) s’est avéré très petit pour contenir les fidèles musulmans durant la célébration du Maouloud de ce lundi 9 mars. Une bataille a opposé la population à majorité tidjiane à des talibés mourides. Le volume fort de la sonorisation est à l’origine de la discorde selon des belligérants interrogés par la RFM. Le responsable mouride de la localité, Pape Thiam, très remonté par ce qui s’est passé a soutenu que cette année la population a décidé d’interdire les mourides de célébrer le Gamou (Maouloud). «Ils (les tidianes) ont attendu jusqu'à ce que l’on ait commencé notre cérémonie pour venir la saboter avec des pierres et des branches. Nous avons fait face à eux avec des branches d’arbre» a-t-il expliqué.
Un malheur ne venant jamais seul, les violences se sont soldées par des blessés. «Il y’a eu des blessés dans les deux camps. En ce moment ils sont à l’hôpital», a précisé Pape Thiam. Ils a ainsi estimé qu’il ya deux poids deux mesures dans cette localité. «Les mourides souffrent à Galaya. On n’a comme l’impression que le sous préfet est avec eux (les tidianes). Quand les forces de l’ordre sont venues, elles ont arrêté notre Gamou et ont laissé les autres continuer. On est trop minoritaire ici. En temps qu’autorité de la région il (le prefet) devait faire valoir la loi en nous mettant sur le même pied. On est trop fâché contre lui. Les hal pulaars sont des racistes» a-t-il martelé.
Le problème est tout autre selon le chargé d’organisation du gamou à Galaya, Abdou Madia. «Le sous préfet avait pris la mesure de ne laisser personne mettre de la sonorisation le jour du Maouloud. On n’a jamais eu de problème à Galaya. Les mourides font le Gamou ici depuis plusieurs années, mais il se trouve que la sonorisation est trop forte. On est allé leur demander de diminuer et ils ont refusé. Ils allument leur radio 24h/24, et personne n’entend dans la contrée. Le sous préfet a pris la responsabilité d’organiser le Gamou sans sonorisation mais à la grande surprise, ils (les mourides) ont allumé la musique. Tous les mourides de Fouta étaient mobilisées. Ils étaient armés de barres de fer et de gourdins», a indiqué Abdou Madia. Joint au téléphone par nos confrères, le sous préfet n’a pas voulu se prononcer sur ce problème qu’il a estimé sensible.
Pendant ce temps à Marsassoum (Sédhiou, sud du Sénégal), ce sont des hommes politiques qui se sont infiltrés dans la cérémonie marquant la naissance du Prophète Mohamed (PSL). Invité au Gamou annuel de Marssasoum, le maire sortant de la commune, Alassane Ndiaye, a voulu prendre la parole. Ce dont des talibés se sont opposés parce que selon eux il avait insulté des chefs religieux de Diassy.
Interrogé sur la bisbille, le maire sortant par ailleurs tête de liste de la coalition Sopi Alassane Ndiaye, a tout simplement soutenu qu’un certain Bourama Djitté (micro central de la cérémonie) l’a empêché de prendre la parole et l’a agressé verbalement en soutenant que Marssasoum n’a pas de maire».
Un malheur ne venant jamais seul, les violences se sont soldées par des blessés. «Il y’a eu des blessés dans les deux camps. En ce moment ils sont à l’hôpital», a précisé Pape Thiam. Ils a ainsi estimé qu’il ya deux poids deux mesures dans cette localité. «Les mourides souffrent à Galaya. On n’a comme l’impression que le sous préfet est avec eux (les tidianes). Quand les forces de l’ordre sont venues, elles ont arrêté notre Gamou et ont laissé les autres continuer. On est trop minoritaire ici. En temps qu’autorité de la région il (le prefet) devait faire valoir la loi en nous mettant sur le même pied. On est trop fâché contre lui. Les hal pulaars sont des racistes» a-t-il martelé.
Le problème est tout autre selon le chargé d’organisation du gamou à Galaya, Abdou Madia. «Le sous préfet avait pris la mesure de ne laisser personne mettre de la sonorisation le jour du Maouloud. On n’a jamais eu de problème à Galaya. Les mourides font le Gamou ici depuis plusieurs années, mais il se trouve que la sonorisation est trop forte. On est allé leur demander de diminuer et ils ont refusé. Ils allument leur radio 24h/24, et personne n’entend dans la contrée. Le sous préfet a pris la responsabilité d’organiser le Gamou sans sonorisation mais à la grande surprise, ils (les mourides) ont allumé la musique. Tous les mourides de Fouta étaient mobilisées. Ils étaient armés de barres de fer et de gourdins», a indiqué Abdou Madia. Joint au téléphone par nos confrères, le sous préfet n’a pas voulu se prononcer sur ce problème qu’il a estimé sensible.
Pendant ce temps à Marsassoum (Sédhiou, sud du Sénégal), ce sont des hommes politiques qui se sont infiltrés dans la cérémonie marquant la naissance du Prophète Mohamed (PSL). Invité au Gamou annuel de Marssasoum, le maire sortant de la commune, Alassane Ndiaye, a voulu prendre la parole. Ce dont des talibés se sont opposés parce que selon eux il avait insulté des chefs religieux de Diassy.
Interrogé sur la bisbille, le maire sortant par ailleurs tête de liste de la coalition Sopi Alassane Ndiaye, a tout simplement soutenu qu’un certain Bourama Djitté (micro central de la cérémonie) l’a empêché de prendre la parole et l’a agressé verbalement en soutenant que Marssasoum n’a pas de maire».
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