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Sénégal/ élection présidentielle : en attendant le 02 juin

Le peuple ne compte et l’on ne parle en son nom qu’en période électorale. Passée cette période, il est relégué au second plan.



En attendant le 02 avril, le peuple en aura tout entendu et tout vu. Les seigneurs de la vie politique sénégalaise prétendent plaider pour le peuple. Et il en bavera pour un long moment, avant d’avoir le choix de choisir. Prompts à parler et à penser au nom du peuple, ces seigneurs de la vie politique lui réservent, certainement une autre surprise.

Si nous visualisons, en ce moment le Sénégal. L’on a l’image d’une voiture sans frein au volant un chauffard sourd avec une vision très réduite, fonçant directement vers un précipice. Le chauffard sentant le danger décide d’abandonner le véhicule en pleine course. Devant l’évidence d’une telle catastrophe, l’apprenti, les clients et même quelques piétons tentent de sauver ce qui peut l’être. Et c'est le sauve qui peut.

Macky Sall semble vouloir abandonner le volant de "son bus". Avant hier, à Diamniadio le Président a rappelé que son mandat s’arrête le 02 avril. Point barre ! Il compte donc partir à la fin de son mandat. « Mon mandat s’arrête le 02 avril », avait-il dit. Encore, a-t-il ajouté le jour de l'ouverture du dialogue national, " j'ai envie de partir, j'en ai marre".

Comme l’ont suggéré les deux commissions du dialogue national. Si jamais il (Macky Sall) part, le président de l’Assemblée nationale sera chargé d’organiser l’élection le 02 juin prochain. Parce qu’assurant l’intérim. Le scénario était d’avance préparé avancent certains observateurs. Mais il fallait un burlesque dialogue pour se donner une certaine légitimité. Finalement, personne ne parait roulé. Puisque d’après le cinquième point des conclusions les 19 candidats tiennent toujours leur ticket, les « spoliés » peuvent se rattraper. Mais, la confiance n’est pas toujours de mise chez le camp d'en face.

Une loi d’amnistie générale est aussi sur la table du président, l’on sera édifié ce soir après le Conseil des ministres.
Et comme dit l’adage, «  chat échaudé craint l’eau froide ».
 

Babou Diallo

Mercredi 28 Février 2024 - 10:45


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