La délivrance des certificats médicaux, qui sont des actes destinés à constater ou à interpréter des faits d’ordre médical, préoccupe au plus haut point les autorités judiciaires sénégalaises. C’est à ce titre que le ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Madické Niang a fait, comprendre que: «la gravité des actes posés a amené le comité de réflexion sur les violences sexuelles faites aux femmes à suggérer l’institution, au sein des services de santé, d’unités de médecine judiciaire qui seront seules habilitées à délivrer les actes destinés à renseigner les procédures judiciaires».
Il a précisé qu'elles seront composées de gens bien formés, qui peuvent mesurer de manière exacte la responsabilité qui découle des différents actes qu’ils délivrent. C'était ce mercredi à l'ouverture des journées de réflexion sur les agressions sexuelles et les problèmes liés aux certificats médicaux.
En outre, le ministre de la Justice a estimé que «la rédaction du certificat médical est un acte grave de l’exercice de la médecine qui témoigne par sa portée, de la confiance accordée au corps médical par notre système de justice. Il est donc fondamental que le médecin demeure objectif et se contente uniquement de constater ce qu’il voit» a-t-il poursuivi.
Le Garde des sceaux a, par ailleurs, annoncé: «nous avons aussi décidé d’accepter que la victime puisse être accompagnée dans des structures comme les associations féminines ou les associations d’enfants pour qu’elle ne se sente pas seule».
Cet atelier organisé par le Service de Documentation et d’Etudes de la Cour suprême les 29 et 30 avril, va permettre aux différents acteurs médicaux, judiciaires et sociaux de se concerter afin de toujours prendre les meilleures décisions. Ce sera également l’occasion pour eux de parler chacun un langage compréhensible pour les autres, en évitant les termes savants, en même temps initier chaque groupe professionnel selon les organisateurs.
Il a précisé qu'elles seront composées de gens bien formés, qui peuvent mesurer de manière exacte la responsabilité qui découle des différents actes qu’ils délivrent. C'était ce mercredi à l'ouverture des journées de réflexion sur les agressions sexuelles et les problèmes liés aux certificats médicaux.
En outre, le ministre de la Justice a estimé que «la rédaction du certificat médical est un acte grave de l’exercice de la médecine qui témoigne par sa portée, de la confiance accordée au corps médical par notre système de justice. Il est donc fondamental que le médecin demeure objectif et se contente uniquement de constater ce qu’il voit» a-t-il poursuivi.
Le Garde des sceaux a, par ailleurs, annoncé: «nous avons aussi décidé d’accepter que la victime puisse être accompagnée dans des structures comme les associations féminines ou les associations d’enfants pour qu’elle ne se sente pas seule».
Cet atelier organisé par le Service de Documentation et d’Etudes de la Cour suprême les 29 et 30 avril, va permettre aux différents acteurs médicaux, judiciaires et sociaux de se concerter afin de toujours prendre les meilleures décisions. Ce sera également l’occasion pour eux de parler chacun un langage compréhensible pour les autres, en évitant les termes savants, en même temps initier chaque groupe professionnel selon les organisateurs.
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