Matar Sylla, ancien directeur général de la Rts (Radio télévision sénégalaise), est d'avis qu'on peut avoir au Sénégal entreprises de médias privés "viables qui font et gagnent de l'argent". Mais ceci peut se faire, si on met en place "une véritable régulation" qui non seulement sanctionne mais réorganise le secteur.
« Dans le monde dit développé ou émergent, les médias sont de véritables entreprises économiques, viables qui font et gagnent de l’argent. Où les questions que se posent les jeunes reporters ne se posent pas, ou véritablement il y a un vrai statut du personnel, où il y a des contenus de qualité, des moyens, des méthodes d’exonération, des méthodes d’accompagnements des médias de manière générale et on ne va pas les réinventer », a déclaré l'ancien Dg de la RTS, lors du panel organisé ce mercredi, par la Coordination des associations de presse (Cap) à l'occasion de la journée internationale de la presse.
Sous le thème : « les restrictions à la liberté de la presse : Quel équilibre entre sécurité nationale et droit à l’information », le panel a été l'occasion pour M. Sylla de faire le procès du secteur des médias publics comme privés.
« Nous sommes dans un contexte où même le secteur public n’est pas financé correctement et ce, malgré les efforts fournis ces dernières années », a-t-il regretté.
Selon l’ancien Dg de la Rts, « comme tous les autres secteurs, le secteur public des médias doit être financé de manière claire, transparente, régulière, indexé au coût de la vie, aux charges de l’entreprise en fonction des mandats qui sont confiés à l’entreprise ».
Parlant des entreprises de presse privées, M. Sylla est d’avis qu’ : « aussi privées soient-elles, elles accomplissent des missions de service public. Je ne suis pas sûr qu’il ait une seule entreprise dans ce pays, privée qui gagne de l’argent, qui soit en règle avec les fiscs, avec le niveau social ect. »
Pour lui, « c’est ça le véritable défi » à relever. Avant d’ajouter que c’est bien possible. Il suffit, selon lui, de mettre en place « une véritable régulation, une autorité qui va, sans doute sanctionner s’il le faut. Mais son rôle premier n’est pas de sanctionner mais c’est d’organiser l’espace médiatique de manière plurielle».
Le Sénégal a adhéré à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et à tous les autres instruments juridiques internationaux. Par conséquent, a rappelé M.Syllla, « le respect des libertés est fondamental ».
Et pour se faire, a-t-il renseigné, il faudrait « des médias forts, viables et qui puissent produire de la qualité ».
« Dans le monde dit développé ou émergent, les médias sont de véritables entreprises économiques, viables qui font et gagnent de l’argent. Où les questions que se posent les jeunes reporters ne se posent pas, ou véritablement il y a un vrai statut du personnel, où il y a des contenus de qualité, des moyens, des méthodes d’exonération, des méthodes d’accompagnements des médias de manière générale et on ne va pas les réinventer », a déclaré l'ancien Dg de la RTS, lors du panel organisé ce mercredi, par la Coordination des associations de presse (Cap) à l'occasion de la journée internationale de la presse.
Sous le thème : « les restrictions à la liberté de la presse : Quel équilibre entre sécurité nationale et droit à l’information », le panel a été l'occasion pour M. Sylla de faire le procès du secteur des médias publics comme privés.
« Nous sommes dans un contexte où même le secteur public n’est pas financé correctement et ce, malgré les efforts fournis ces dernières années », a-t-il regretté.
Selon l’ancien Dg de la Rts, « comme tous les autres secteurs, le secteur public des médias doit être financé de manière claire, transparente, régulière, indexé au coût de la vie, aux charges de l’entreprise en fonction des mandats qui sont confiés à l’entreprise ».
Parlant des entreprises de presse privées, M. Sylla est d’avis qu’ : « aussi privées soient-elles, elles accomplissent des missions de service public. Je ne suis pas sûr qu’il ait une seule entreprise dans ce pays, privée qui gagne de l’argent, qui soit en règle avec les fiscs, avec le niveau social ect. »
Pour lui, « c’est ça le véritable défi » à relever. Avant d’ajouter que c’est bien possible. Il suffit, selon lui, de mettre en place « une véritable régulation, une autorité qui va, sans doute sanctionner s’il le faut. Mais son rôle premier n’est pas de sanctionner mais c’est d’organiser l’espace médiatique de manière plurielle».
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