
Une conductrice de taxi sister dans un hôtel à Dakar
Il y a deux ans(le 18 septembre 2007) voyait le jour le projet «taxi sisters». En effet, ce projet qui est né de la collaboration du ministère de la Femme, de la Famille, du Développement social et de l’Entreprenariat féminin et de l’entreprise privée «Espace auto» a pour but de permettre à deux milles femmes (2000) de devenir chauffeurs de taxi. Pour la première promotion, dix (10) femmes avaient été retenues sur cent (100). Ces dernières avaient reçues des formations en self-défense, marketing, commerce… Pour les conditions de recrutement, il était nécessaire d’avoir un permis qui a au moins trois ans. Après leurs recrutements, les récipiendaires ont fait des cours de perfectionnement. Ainsi, elles se doivent de rembourser, en cinq ans, le prêt de sept millions trois cent cinquante milles (7 350 000) Fcfa qui leur a été octroyé pour acheter leur taxi.
Aujourd’hui d’autres promotions sont sorties. En revanche, on voit rarement ces taxis sisters dans la circulation. Âgée de trente (30) ans, Amy Cissé est l’une de ces chauffeurs de taxi-sister. Teint noir, taille moyenne, elle détaille les difficultés auxquelles elles font face dans leur travail et surtout ce qui explique qu’elles ne sont pas visibles dans la circulation dakaroise. «On a des voitures en essence et on ne peut pas tout le temps circuler, faire comme les autres taximen. L’essence est un carburant qui coûte cher et nos véhicules consomment».
Par ailleurs, elles craignent pour leur sécurité ce, qui fait que malgré leur formation en self-défense, elles ne peuvent pas circuler partout dans la ville. «Quand tu parcours la ville, tu peux rencontrer n’importe quoi sur la route. C’est pour cela qu’on a des points de départ. Soit dans les casinos, soit dans les hôtels mais on ne peut pas tout le temps circuler» a expliqué Amy Cissé rencontrée dans un hôtel de la place.
En plus de cette sélectivité, ces chauffeurs ne travaillent pas les week-end et fonctionnent de sept (7) heures à dix neuf (19) heures». Interpellée sur leur marge bénéficiaire dans ces conditions de travail, la seule conductrice de taxi-sister qu’on a rencontré ce samedi après avoir parcouru tout le centre ville a indiqué : «on s’en sort même si c’est très hypothétique parce que ce n’est pas tout le temps».
Si elles s’en sortent, c’est parce que ces conductrices appliquent un tarif spécial par rapport aux taxis traditionnels. «On dit que les prix sont chers mais c’est parce qu’on prend départ à partir des hôtels et il y a des tarifs spéciaux pour ces endroits».
Un autre problème décrié par ces femmes, c’est le manque de communication et surtout de publicité sur le travail. «La plupart des gens n’ont pas encore compris car il y a un manque de publicité, les gens ne nous connaissent pas assez. Parce que souvent on rencontre des clients qui nous disent «je croyais que vous prenez seulement les femmes» ou bien d’autres qui disent «je croyais vous prenez seulement les touristes». Nous sommes comme les autres taxis. La seule différence est que c’est une femme qui est au volant du taxi».
Aujourd’hui d’autres promotions sont sorties. En revanche, on voit rarement ces taxis sisters dans la circulation. Âgée de trente (30) ans, Amy Cissé est l’une de ces chauffeurs de taxi-sister. Teint noir, taille moyenne, elle détaille les difficultés auxquelles elles font face dans leur travail et surtout ce qui explique qu’elles ne sont pas visibles dans la circulation dakaroise. «On a des voitures en essence et on ne peut pas tout le temps circuler, faire comme les autres taximen. L’essence est un carburant qui coûte cher et nos véhicules consomment».
Par ailleurs, elles craignent pour leur sécurité ce, qui fait que malgré leur formation en self-défense, elles ne peuvent pas circuler partout dans la ville. «Quand tu parcours la ville, tu peux rencontrer n’importe quoi sur la route. C’est pour cela qu’on a des points de départ. Soit dans les casinos, soit dans les hôtels mais on ne peut pas tout le temps circuler» a expliqué Amy Cissé rencontrée dans un hôtel de la place.
En plus de cette sélectivité, ces chauffeurs ne travaillent pas les week-end et fonctionnent de sept (7) heures à dix neuf (19) heures». Interpellée sur leur marge bénéficiaire dans ces conditions de travail, la seule conductrice de taxi-sister qu’on a rencontré ce samedi après avoir parcouru tout le centre ville a indiqué : «on s’en sort même si c’est très hypothétique parce que ce n’est pas tout le temps».
Si elles s’en sortent, c’est parce que ces conductrices appliquent un tarif spécial par rapport aux taxis traditionnels. «On dit que les prix sont chers mais c’est parce qu’on prend départ à partir des hôtels et il y a des tarifs spéciaux pour ces endroits».
Un autre problème décrié par ces femmes, c’est le manque de communication et surtout de publicité sur le travail. «La plupart des gens n’ont pas encore compris car il y a un manque de publicité, les gens ne nous connaissent pas assez. Parce que souvent on rencontre des clients qui nous disent «je croyais que vous prenez seulement les femmes» ou bien d’autres qui disent «je croyais vous prenez seulement les touristes». Nous sommes comme les autres taxis. La seule différence est que c’est une femme qui est au volant du taxi».
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