Les avocats de Domingos Simões Pereira et d’Octave Lopes dénoncent la présence de militaires au siège du PAIGC, qu’ils qualifient d’atteinte grave à l’État de droit en Guinée-Bissau.
Dans un communiqué signé par Me Saïd Larifou, le collectif des avocats affirme que des militaires ont investi de « force, fouillé et placé sous contrôle militaire le siège national du PAIGC, du principal parti d'opposition dirigé par M. Domingos Simões Pereira », situé sur la Place des Héros Nationaux, au cœur de Bissau, à proximité immédiate du Palais présidentiel.
Pour les avocats, cet acte constitue une « violation manifeste de l'État de droit », une « atteinte directe au pluralisme politique » et une « forme d'intimidation grave envers l'un des partis les plus historiques et les plus légitimes du pays ».
Ils soulignent que l'occupation de ce lieu hautement symbolique - dont l'histoire est intimement liée à la lutte pour l'indépendance et à la construction démocratique du pays traduit la « volonté claire de réduire au silence l'opposition, de criminaliser l'action politique légitime de l'opposition républicaine, d'effacer toute contestation de la tentative du coup d'État électoral ».
Selon eux, il s’agit également de faire obstacle au « rétablissement de l’ordre démocratique et à la poursuite normale du processus électoral en cours ».
Dans un communiqué signé par Me Saïd Larifou, le collectif des avocats affirme que des militaires ont investi de « force, fouillé et placé sous contrôle militaire le siège national du PAIGC, du principal parti d'opposition dirigé par M. Domingos Simões Pereira », situé sur la Place des Héros Nationaux, au cœur de Bissau, à proximité immédiate du Palais présidentiel.
Pour les avocats, cet acte constitue une « violation manifeste de l'État de droit », une « atteinte directe au pluralisme politique » et une « forme d'intimidation grave envers l'un des partis les plus historiques et les plus légitimes du pays ».
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