Alors qu’un calme précaire régnait ce vendredi à Juba pendant la journée, des émeutes et des pillages de commerces appartenant à des Soudanais ont éclaté en province, dans les villes de Bor, Kuajok ou encore Aweil. À Juba, les forces de sécurité ont évacué des centaines de Soudanais vers des lieux sûrs, en attendant que les esprits se calment. 600 Soudanais ont ainsi été mis à l’abri au sein du quartier général de l’armée sud-soudanaise.
Quelques sacs et des valises remplis à la va-vite, des nattes où se poser avec leurs enfants. Voilà tout ce qu’il reste à ces familles soudanaises réfugiées dans le quartier général de l’armée sud-soudanaise à Juba. Gisma Adam Idris, qui a fui la guerre au Darfour il y a neuf mois, a eu très peur la nuit passée : « Ils sont entrés par effraction dans les commerces de nos maris, et en ont blessé certains. Nous, les femmes, nous étions enfermées chez nous alors qu’ils menaçaient de tuer nos enfants. Certains ont pénétré dans les maisons, les gens se sont blessés en fuyant, sans pouvoir rien emporter. »
« Personne n’a pu empêcher le pillage »
Mohammed Adam Saïd, réfugié de 38 ans originaire de l’État du Nil Bleu, est très affecté : « J’ai un magasin, mais ils ont tout volé. Je n’ai plus rien. Je ne suis venu ici qu’avec les vêtements que je porte, c’est tout. J’ai perdu entre 7 000 et 8 000 dollars, personne n’a pu empêcher le pillage, tout ce qu’a pu faire la police, c’est de m’emmener au commissariat pour me protéger, j’y ai passé la nuit. Et ce matin, je suis venu ici au QG de l’armée, voilà. »
Lul Roai Koang, le porte-parole de l’armée sud-soudanaise, s’est voulu rassurant : « La présence des forces de sécurité dans les zones résidentielles et les marchés va stabiliser la situation. Et dès que ce sera le cas, ces gens pourront retourner chez eux. »
Le président Salva Kiir a réitéré son appel au calme ce jeudi. Des tirs ont toutefois été à nouveau entendus dans la soirée dans la capitale.
Quelques sacs et des valises remplis à la va-vite, des nattes où se poser avec leurs enfants. Voilà tout ce qu’il reste à ces familles soudanaises réfugiées dans le quartier général de l’armée sud-soudanaise à Juba. Gisma Adam Idris, qui a fui la guerre au Darfour il y a neuf mois, a eu très peur la nuit passée : « Ils sont entrés par effraction dans les commerces de nos maris, et en ont blessé certains. Nous, les femmes, nous étions enfermées chez nous alors qu’ils menaçaient de tuer nos enfants. Certains ont pénétré dans les maisons, les gens se sont blessés en fuyant, sans pouvoir rien emporter. »
« Personne n’a pu empêcher le pillage »
Mohammed Adam Saïd, réfugié de 38 ans originaire de l’État du Nil Bleu, est très affecté : « J’ai un magasin, mais ils ont tout volé. Je n’ai plus rien. Je ne suis venu ici qu’avec les vêtements que je porte, c’est tout. J’ai perdu entre 7 000 et 8 000 dollars, personne n’a pu empêcher le pillage, tout ce qu’a pu faire la police, c’est de m’emmener au commissariat pour me protéger, j’y ai passé la nuit. Et ce matin, je suis venu ici au QG de l’armée, voilà. »
Lul Roai Koang, le porte-parole de l’armée sud-soudanaise, s’est voulu rassurant : « La présence des forces de sécurité dans les zones résidentielles et les marchés va stabiliser la situation. Et dès que ce sera le cas, ces gens pourront retourner chez eux. »
Le président Salva Kiir a réitéré son appel au calme ce jeudi. Des tirs ont toutefois été à nouveau entendus dans la soirée dans la capitale.
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