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Spéculation sur les prix : ceux des denrées de première nécessité montent en flèche



Le Ramadan est un mois où la dépense quotidienne est multipliée par deux. Malheureusement cette année, le jeûne coïncide avec la pandémie du coronavirus qui a fortement impacté l’économie nationale. Comme si cela ne suffisait pas, les  prix des denrées de première nécessité ont connu une hausse. Une équipe de PressAfrik s’est rendu au marché Castor, très fréquenté par les ménagères en pareille période. Ici, l’on constate que les prix du Kilogramme de viande du mouton, du bœuf, le sac de riz ainsi que le bidon d’huile, ont connu une hausse exorbitante. Une cherté qui pèse lourd sur le panier de la ménagère. (Reportage)

Il est 11heures. Le marché Castor est bondé de monde comme chaque période de ramadan. Interrogés tous les vendeurs ont  emprunté le même langage : « la cherté des prix des denrées de première nécessité ».

Trouvé devant son étale,  Sidy G. Mbaye, un boucher de profession confirme cette hausse: « Je vends à 3 200 F CFA le kg de viande de bœuf. Pour celle du mouton le kg, je le vends à 4 000 F CFA. Actuellement, le prix de la viande a augmenté. Avant le ramadan, je vendais le kg à 3 000 F CFA ».
 
Même son de cloche pour le boucher Ibrahima Diouf alias Seck Ndanane. « Nous vendons le kilogramme de la viande de bœuf à 3 200 voir 3 300 F CFA. Cela varie. Nous achetons à 3 000 pour chercher un bénéfice de 200, 300 jusqu'à 400 F CFA. Pour ce qui est de la viande de mouton, c’est encore plus cher. Actuellement, nous achetons le kg à 3 500 F CFA pour pouvoir revendre à 4 000 F CFA ou 4 800 F CFA. La viande de mouton est chère surtout avec l’événement (Korité) qui approche. Avec l’approche de la Korité, vous allez voir des gens qui vont vous vendre le kg à 5 000 F CFA ou 6 000 F CFA. La vie est chère, on ne sait pas si c’est à cause de la pandémie. Il n’y a même pas de poulet », confirme M. Diouf.
 
 

Les poisons sont devenus rares et très chers

Habillé en Wax, une vendeuse de poisson qui a requis l’anonymat a, d’abord, expliqué qu’elle vend différents types de poisson à des prix différents. « Je vends ici des poissons dénommé en wolof ‘’sompats’’. Nous achetons le carton à 35 000 F CFA. D’autres types de poisson ‘’Jëy’’ le tas à 1000 F CFA et 2000 F CFA. Pour les ‘’sompots’’ le carton c’est 50 000 F CFA. On peut vendre aux clients à 4 000 voir 3 500 le tas. Il y a aussi les ‘’Yaboyes’’. Il y en a pour 1000 et 500. Nous achetons la caisse à 45 000 F CFA. Les poisons sont devenus rares et très chers »,a-t-elle regretté.
 
 

Ce n'est pas seulement et le poisson qui sont sont ces derniers temps. Le prix su riz et et celui de l'huile ont aussi connu une hausse. C'est ce que confirme Seydou Touré, un  grossiste, trouvé au marché Castor  de Dakar. 

 « Le riz parfumé est vendu par 50 kg, nous le vendons entre 19 000 et 21 000 F CFA le sac. Le riz de la vallée, nous le vendons par 25 kg. Les prix varient entre 8 500 F CFA à 7 750 F CFA. Pour l’huile, il y a eu des hausses de prix. Actuellement le bidon de 20 litres coute 21 500 F CFA. Le bidon 5 litres, c’est 5 800 F CFA ».
 
Un autre commerçant, du nom de Hamadou Diallo, gérant d’une boutique à Jet d’eau a lui aussi confirmé cette hausse exagérée du prix des bidons d’huile. A l'en croire, il est obligé de revendre plus chers pour ne pas perdre de bénéfice.

« Avant, j’achetais le bidon de 20 litres à 14 000 F CFA et je le revendais à 16 000 F CFA. Actuellement, il coûte 20 500 F CFA, donc je le revends à 22 500 F CFA ou 23 000 F CFA, ça dépend du client. Le litre, je le vends à 1 100 F CFA» a-t-il déclaré.
 
La situation est le même partout. Les prix des denrées de première nécessité sont aussi cher à Dieuppeul. « Le sac de 25 kg, nous le vendons à 11 250 F CFA – 11 500 F CFA. Nous l’achetons à 10 750 F CFA parfois 10 500 F CFA chez les grossistes. Le sac de 50 kg non parfumé coûte 13 000 F CFA voir 12 750 F CFA selon les grossistes. Nous revendons à 14 000 F CFA. Le parfumé de 50 kg, nous l’achetons à 18 250 F CFA ou 18 300 F CFA des fois 18 500 F CFA. Et nous revendons à 19 500 F CFA jusqu’à 20 000 F CFA », a indiqué Ibrahima Bâ, commerçant gérant d’une boutique.
 
Concernant de l’huile, il a précisé qu’il a arrêté de vendre à cause de la cherté du prix : « Pour l’huile, j’ai arrêté de vendre les bidons de 5 litres, c’est trop cher. Ça augmentait de 1000 F CFA le litre. Avant, nous l’achetions à 4 875 maintenant les grossistes nous vendent le carton à 23 500. C’est trop cher pour les clients ».
 
 

Gina Léguiéné-Mombo (Stagiaire)

Mercredi 28 Avril 2021 - 18:22


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