Pathé Ndiaye, leader du Parti pour le Développement et le Renouveau Social (PDRS) et ancien Directeur du Bureau Organisation et Méthode (BOM), a livré une analyse sans détour de l’affaire du Fonds Force Covid-19. Il a appelé les autorités judiciaires et politiques à mener l’enquête « jusqu’au bout », pointant une responsabilité qui remonte jusqu’au sommet de l’État. M Ndiaye s'est prononcé sur cette question d'actualité dans l'émission Grand Jury de dimanche sur la RFM, ce 1er juin.
Pour Pathé Ndiaye, le principal responsable de la gestion controversée de ce fonds spécial mis en place en 2020 pour faire face à la pandémie de Covid-19 n’est autre que l’ancien président Macky Sall. Il s’explique : « Quand il a mis en place ces fonds, il a aussitôt demandé que l’on suspende toutes les procédures réglementaires d’appel d’offres et tout le système d’approbation de marchés pour aller vite. »
Selon lui, cette décision a ouvert la voie à des dérives graves : « surfacturation, gestion opaque, et une véritable bamboula sur les deniers publics », a-t-il dénoncé. Il ajoute, non sans regret : « Je n’avais pas compris cette décision du Président Sall », soulignant qu’elle a permis aux gestionnaires du fonds de disposer des ressources publiques sans aucun garde-fou.
Dans ce contexte, Pathé Ndiaye insiste sur la nécessité pour les autorités actuelles de ne pas s’arrêter en chemin : « Il faut aller jusqu’au bout dans cette affaire, mais aussi dans la gestion des autres rapports qui dorment encore dans les tiroirs. » Une allusion claire à d'autres dossiers de gestion publique encore en attente de traitement.
En désignant Macky Sall comme « le responsable majeur », avant même les gestionnaires directement impliqués, Pathé Ndiaye relance le débat sur la gouvernance durant la crise sanitaire et appelle à une exemplarité dans la reddition des comptes, sans exception ni impunité.
Pour Pathé Ndiaye, le principal responsable de la gestion controversée de ce fonds spécial mis en place en 2020 pour faire face à la pandémie de Covid-19 n’est autre que l’ancien président Macky Sall. Il s’explique : « Quand il a mis en place ces fonds, il a aussitôt demandé que l’on suspende toutes les procédures réglementaires d’appel d’offres et tout le système d’approbation de marchés pour aller vite. »
Selon lui, cette décision a ouvert la voie à des dérives graves : « surfacturation, gestion opaque, et une véritable bamboula sur les deniers publics », a-t-il dénoncé. Il ajoute, non sans regret : « Je n’avais pas compris cette décision du Président Sall », soulignant qu’elle a permis aux gestionnaires du fonds de disposer des ressources publiques sans aucun garde-fou.
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