Une femme kamikaze s'est fait exploser à l'entrée du marché central de la capitale tchadienne. Un journaliste qui s'est rendu sur place a pu compter neuf cadavres.
"Une femme habillée en burqa (voile intégral islamique) est arrivée à l'entrée du marché, et un gendarme a demandé à la fouiller", les mesures de sécurité ayant été considérablement renforcées à N'Djamena ces dernières semaines, a expliqué le responsable policier.
A proximité immédiate du lieu de l'attentat, des morceaux de chair humaine étaient éparpillés au milieu de flaques de sang. Le quartier du marché central, situé au coeur de la capitale, a été entièrement bouclé par les forces de sécurité tchadiennes.
C'est la deuxième fois en moins d'un mois que N'Djamena est frappée par une telle attaque, après le double attentat qui avait fait 38 morts le 15 juin à l'école de police et au commissariat central.
Ce double attentat avait été revendiqué par les insurgés islamistes nigérians de Boko Haram auxquels l'armée tchadienne a infligé de sérieux revers.
-
Madagascar: le Premier ministre cherche à clore le débat sur les décisions de la HCC
-
Détention de M. Bazoum au Niger: la Cour de justice de la Cédéao saisie, son avocat demande sa libération immédiate
-
Au Conseil de sécurité de l’ONU, Zelensky qualifie l’invasion russe de «criminelle» et «injustifiée»
-
RDC: un nouveau gouverneur militaire intérimaire au Nord-Kivu
-
Migrations: «Analyser les causes profondes dans les pays de départ au lieu du tout sécuritaire»