L’Afrique est confronté à d’énormes difficultés pour la préparation de la riposte et la prise en charge des situations d’urgences sanitaires, l’annonce a été faite le 18 juillet 2024 en marge d’une table ronde des partenaires sur la préparation et la riposte aux situations d’urgences, organisée jeudi au Hub régional de l’OMS de Diamniadio. Selon Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS, il y a un manque criard de ressources humaines et financières.
« Il y a des défis par rapport au niveau de développement de nos pays liés aux ressources financières, à l’investissement dans la santé y compris la préparation de la réponse aux épidémies », a soutenu à l'APS, la directrice régionale de l’OMS.
Elle a rappelé l’existence d’un programme prenant en compte ce problème avec notamment la formation d’experts dans 25 pays ciblés, de manière à disposer d’une équipe de spécialistes dans différents domaines.
Ce programme va permettre aux pays africains d’avoir des spécialistes capables d’intervenir en premier lieu, avant tout recours à tout appui extérieur, a-t -elle expliqué. Selon Matshidiso Moeti, c’est la raison pour laquelle que le hub régional d’urgence de l’OMS qui accueille la présente rencontre, a été construit au niveau de Diamiadio.
« Il y a des changements sociétales et politiques, en plus des situations humanitaires, les réfugiés qui subissent des violences, en plus des épidémies. Autant de facteurs qui demandent de la mobilisation et des investissements à tous les niveaux », a fait savoir Dr Moeti.
Thierno Baldé, responsable du Hub régional des urgences de l’OMS, rappelle qu’il y a actuellement des épidémies de rougeole, de diphtérie et de choléra. Une situation qui intervient dans un contexte marqué par des « mouvements massifs de populations, dont la majorité sont des femmes et des enfants qui n’ont pas accès à des soins de santé de base ».
« Il y a des défis par rapport au niveau de développement de nos pays liés aux ressources financières, à l’investissement dans la santé y compris la préparation de la réponse aux épidémies », a soutenu à l'APS, la directrice régionale de l’OMS.
Elle a rappelé l’existence d’un programme prenant en compte ce problème avec notamment la formation d’experts dans 25 pays ciblés, de manière à disposer d’une équipe de spécialistes dans différents domaines.
Ce programme va permettre aux pays africains d’avoir des spécialistes capables d’intervenir en premier lieu, avant tout recours à tout appui extérieur, a-t -elle expliqué. Selon Matshidiso Moeti, c’est la raison pour laquelle que le hub régional d’urgence de l’OMS qui accueille la présente rencontre, a été construit au niveau de Diamiadio.
« Il y a des changements sociétales et politiques, en plus des situations humanitaires, les réfugiés qui subissent des violences, en plus des épidémies. Autant de facteurs qui demandent de la mobilisation et des investissements à tous les niveaux », a fait savoir Dr Moeti.
Thierno Baldé, responsable du Hub régional des urgences de l’OMS, rappelle qu’il y a actuellement des épidémies de rougeole, de diphtérie et de choléra. Une situation qui intervient dans un contexte marqué par des « mouvements massifs de populations, dont la majorité sont des femmes et des enfants qui n’ont pas accès à des soins de santé de base ».
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