Le 19 octobre 1995, le corps de Bernard Borrel est retrouvé, partiellement brûlé, au fond d'un ravin à 80 kilomètres de la capitale de Djibouti. Après avoir soutenu plus de vingt ans la thèse d'un suicide, malgré les incohérences de la scène de crime, la justice française confirme en 2017 que le magistrat français a bien été assassiné.
Reste à savoir par qui et pourquoi ? Les juges d'instruction s'interrogent notamment sur le rôle des services de renseignements, explique le journaliste David Servenay, grand spécialiste de cette affaire : « Deux heures avant la découverte officielle du corps de Bernard Borrel, donc au petit matin à 7h20, le responsable du Deuxième bureau de l’armée, qui est le bureau du renseignement, est alerté de cette disparition et du fait que Bernard Borrel a été retrouvé mort. Donc là, il y a un vrai mystère. »
« Il y a une omerta »
Pour faire avancer leur enquête, les juges ont déjà effectué sept demandes de déclassification des archives du Renseignement français. Mais pour la période 1995-1996, aucun document ne leur a été transmis, déplore maître Olivier Morice, l'avocat d'Elizabeth Borrel, la veuve de Bernard Borrel : « Il y a une omerta qui existe: c’est une volonté de se taire qui prédomine à la volonté de la recherche de la vérité. Ce n’est pas admissible dans un Etat de droit comme le nôtre. »
Elizabeth Borrel a récemment demandé à être reçue à l'Elysée. Elle compte désormais sur un geste fort d'Emmanuel Macron pour que la vérité éclate dans cette affaire qui a tout d'une affaire d'Etat.
Reste à savoir par qui et pourquoi ? Les juges d'instruction s'interrogent notamment sur le rôle des services de renseignements, explique le journaliste David Servenay, grand spécialiste de cette affaire : « Deux heures avant la découverte officielle du corps de Bernard Borrel, donc au petit matin à 7h20, le responsable du Deuxième bureau de l’armée, qui est le bureau du renseignement, est alerté de cette disparition et du fait que Bernard Borrel a été retrouvé mort. Donc là, il y a un vrai mystère. »
« Il y a une omerta »
Pour faire avancer leur enquête, les juges ont déjà effectué sept demandes de déclassification des archives du Renseignement français. Mais pour la période 1995-1996, aucun document ne leur a été transmis, déplore maître Olivier Morice, l'avocat d'Elizabeth Borrel, la veuve de Bernard Borrel : « Il y a une omerta qui existe: c’est une volonté de se taire qui prédomine à la volonté de la recherche de la vérité. Ce n’est pas admissible dans un Etat de droit comme le nôtre. »
Elizabeth Borrel a récemment demandé à être reçue à l'Elysée. Elle compte désormais sur un geste fort d'Emmanuel Macron pour que la vérité éclate dans cette affaire qui a tout d'une affaire d'Etat.
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