
Entre Yaya Jammeh et Abdoulaye Wade, c’est inimitié. Ce désamour entre les deux chefs d’Etat est de notoriété publique. Le président de la République de Gambie ne s’en cache pas. Selon lui, «entre les gouvernements sénégalais et gambien, les problèmes sont plus nombreux que les solutions». Dans une interview accordée au quotidien «La Tribune», à la chaine de Tv 2STV, Yaya Jammeh a soutenu que «mes rapports avec le peuple sénégalais ont toujours été empreints de cordialité. Il n’y a jamais eu de problèmes et je remercie les sénégalais pour leurs belles paroles, leurs prières et les encouragements et qu’ils cessent de me prodiguer dans le cadre du travail que je fais pour mon pays. Pour ce qui est des rapports avec le gouvernement du Sénégal, il faut dire qu’ils ne sont pas comme je l’aurais voulu». Le président gambien a révélé que son ambition était que «le gouvernement du Sénégal et celui de la Gambie travaillent de façon à servir d’exemple pour l’unité africaine. Mais cela n’a pu se faire et c’est la vérité».
Ce qui a le plus énervé Yaya Jammeh c’est la fermeture de la frontière. «Combien de fois a-t-on fermé la frontière ? Nous aussi, on aurait pu faire de même. Si vous cherchez la paix et que vous vous rendez compte que votre vis-à-vis n’est pas dans les mêmes dispositions, vous restez tranquille et vous observez». Il a dit n’avoir pas voulu user de la loi du talion. «C’est pourquoi quand la frontière a été fermée à deux reprises, nous n’avons jamais réagi encore moins tenu des propos discourtois. Jusqu’à présent, nous continuons à accueillir les sénégalais». Le chef de l’Etat gambien a raillé son homologue sénégalais en lui faisant savoir : «je voulais lui montrer que le panafricanisme ne se limite pas au discours».
Ce qui a le plus énervé Yaya Jammeh c’est la fermeture de la frontière. «Combien de fois a-t-on fermé la frontière ? Nous aussi, on aurait pu faire de même. Si vous cherchez la paix et que vous vous rendez compte que votre vis-à-vis n’est pas dans les mêmes dispositions, vous restez tranquille et vous observez». Il a dit n’avoir pas voulu user de la loi du talion. «C’est pourquoi quand la frontière a été fermée à deux reprises, nous n’avons jamais réagi encore moins tenu des propos discourtois. Jusqu’à présent, nous continuons à accueillir les sénégalais». Le chef de l’Etat gambien a raillé son homologue sénégalais en lui faisant savoir : «je voulais lui montrer que le panafricanisme ne se limite pas au discours».
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