Le Collectif note que ces derniers jours, plusieurs leaders d’opinions ont été convoqués par la police, parmi eux Badara Gadiaga, chroniqueur, Madiambal Diagne, journaliste et Ardo Gningue, activiste. D’après Noo Lank, ce climat de convocations répétées n’a rien d’anodin. Il traduit une « volonté de faire taire les voix critiques, de semer la peur et de restreindre progressivement l’espace de liberté que les citoyens se sont arrachés de haute lutte ».
Pour Noo Lank, ces « pratiques sont d’autant plus inquiétantes qu’elles s’inscrivent dans une logique où les autorités semblent répondre plus aux pressions de l’opinion virtuelle qu’aux exigences de l’État de droit ». Selon le collectif, gouverner ne consiste pas à réagir à chaud à chaque polémique digitale. « Gouverner, c’est avoir le sens de la mesure, de la justice et de la responsabilité », rappelle le texte.
Or, lorsque des opinions exprimées entraînent des convocations, des enquêtes ou des intimidations, c’est toute l’idée de démocratie qui vacille. Ce n’est pas parce qu’une déclaration suscite l’indignation sur la toile qu’elle mérite une sanction judiciaire. La justice ne peut devenir l’outil d’une gouvernance soumise à l’instantanéité, encore moins un paravent pour calmer les colères ou plaire à une foule numérique souvent versatile, insiste Noo Lank.
Le communiqué rappelle que les libertés d’opinion et d’expression sont inscrites dans la Constitution sénégalaise et garanties par les instruments juridiques internationaux.
« Ces libertés ne peuvent être conditionnées à l’adhésion populaire ou au silence. Elles ne se négocient pas. Dans une démocratie digne de ce nom, on débat, on critique, on confronte les idées, mais on ne convoque pas systématiquement celles et ceux qui refusent de s’aligner sur la pensée dominante ou qui dérangent l’ordre établi », martèle le collectif.
Le collectif exprime sa profonde inquiétude face à cette « dynamique dangereuse » et appelle les autorités à faire preuve de « hauteur, de rigueur et de cohérence avec les principes qu’elles affichaient en conquérant le pouvoir ».
« Ce peuple a trop souffert de l’arbitraire pour que les pratiques anciennes soient reconduites sous de nouveaux habits. La peur ne doit plus gouverner, et la justice ne peut être l’ombre portée des humeurs sociales. Il est temps de restaurer la sérénité, de garantir l’équité et de replacer les libertés publiques au cœur de la République », conclut Noo Lank.
Pour Noo Lank, ces « pratiques sont d’autant plus inquiétantes qu’elles s’inscrivent dans une logique où les autorités semblent répondre plus aux pressions de l’opinion virtuelle qu’aux exigences de l’État de droit ». Selon le collectif, gouverner ne consiste pas à réagir à chaud à chaque polémique digitale. « Gouverner, c’est avoir le sens de la mesure, de la justice et de la responsabilité », rappelle le texte.
Or, lorsque des opinions exprimées entraînent des convocations, des enquêtes ou des intimidations, c’est toute l’idée de démocratie qui vacille. Ce n’est pas parce qu’une déclaration suscite l’indignation sur la toile qu’elle mérite une sanction judiciaire. La justice ne peut devenir l’outil d’une gouvernance soumise à l’instantanéité, encore moins un paravent pour calmer les colères ou plaire à une foule numérique souvent versatile, insiste Noo Lank.
Le communiqué rappelle que les libertés d’opinion et d’expression sont inscrites dans la Constitution sénégalaise et garanties par les instruments juridiques internationaux.
« Ces libertés ne peuvent être conditionnées à l’adhésion populaire ou au silence. Elles ne se négocient pas. Dans une démocratie digne de ce nom, on débat, on critique, on confronte les idées, mais on ne convoque pas systématiquement celles et ceux qui refusent de s’aligner sur la pensée dominante ou qui dérangent l’ordre établi », martèle le collectif.
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