La délégation de l'Union européenne (UE) a organisé à Dakar une formation en terme de techniques et d'approches avec une législation commune. Ceci dans le but d'outiller les juges, procureurs et avocats de l'espace CEDEAO et de la Mauritanie dans la lutte contre la cybercriminalité.
A l'occasion, l'attaché chargé de sécurité intérieur à la délégation de l'UE à Dakar, Antoine Gouzee De Harven, a déclaré que: "la cybercriminalité est un fléau dont la capacité de nuisance est évaluée à 213 milliards de francs Cfa par an". Pire, a-t-il révélé : "Cette année (2018, ndlr), ces revenus ont doublé. En 2015-2016, ils étaient évalués à 2,5 milliards d'utilisateurs et il était prévu que ça double et c'est en train de le faire et ça va même aller plus loin en 2020".
Venu prendre part à la formation, le conseiller technique du ministre de la Justice et Garde des sceaux, Yakham Lèye, d'expliquer: "on a parlé de la dissipation des éléments de preuves à travers ce qu'on appelle le "nuage", c'est-à-dire une infraction commise au Sénégal et les éléments de preuves peuvent se trouver stockés au Etats-Unis ou bien dans un autre pays d'Afrique. S'il n'y a pas une coopération internationale forte, les délinquants vont exploiter les limites du territoire au plan judiciaire pour parvenir à leur fin".
Selon lui, "en matière électronique, les preuves sont relatives et sont difficilement localisables dans la mesure où les hackers sont basés à l’étranger".
M. Lèye informe que les auteurs de cybercriminalité encourent "des peines d’emprisonnement et d’amende lourdes qui dépendent des chefs de prévention".
A l'occasion, l'attaché chargé de sécurité intérieur à la délégation de l'UE à Dakar, Antoine Gouzee De Harven, a déclaré que: "la cybercriminalité est un fléau dont la capacité de nuisance est évaluée à 213 milliards de francs Cfa par an". Pire, a-t-il révélé : "Cette année (2018, ndlr), ces revenus ont doublé. En 2015-2016, ils étaient évalués à 2,5 milliards d'utilisateurs et il était prévu que ça double et c'est en train de le faire et ça va même aller plus loin en 2020".
Venu prendre part à la formation, le conseiller technique du ministre de la Justice et Garde des sceaux, Yakham Lèye, d'expliquer: "on a parlé de la dissipation des éléments de preuves à travers ce qu'on appelle le "nuage", c'est-à-dire une infraction commise au Sénégal et les éléments de preuves peuvent se trouver stockés au Etats-Unis ou bien dans un autre pays d'Afrique. S'il n'y a pas une coopération internationale forte, les délinquants vont exploiter les limites du territoire au plan judiciaire pour parvenir à leur fin".
Selon lui, "en matière électronique, les preuves sont relatives et sont difficilement localisables dans la mesure où les hackers sont basés à l’étranger".
M. Lèye informe que les auteurs de cybercriminalité encourent "des peines d’emprisonnement et d’amende lourdes qui dépendent des chefs de prévention".
Autres articles
-
Bilan de l'accident de Yamong sur la route de Koungheul : 9 morts et 51 blessés
-
Météo : Des rafales de vent annoncées sur tout le littoral sénégalais
-
Enseignement au nom de l’Eglise : L’Evêque de Thiès rend obligatoire la possession d’un mandat d’enseigner
-
Visite de prise de contact : Birame Diop insiste sur la nécessité de revisiter le concept armée-nation
-
SEN'EAU annonce des perturbations temporaires dans la distribution d'eau à Rufisque et Thiès