Place du jardin des droits de l’homme, en plein centre de Brazzaville. C’est l’espace choisi par les artisans congolais pour ériger leurs stands et exposer leurs divers produits essentiellement fabriqués à partir des essences de bois tirées des riches forêts congolaises. Magloire Ndassa, 32 ans, sculpte un éléphant : « C’est un animal qui est doux. Les étrangers adorent cet animal. Ça c’est l’éléphant trompe en l’air, signe du bonheur, explique le sculpteur. J’utilise de l’ébène gris, un bois précieux très rare au monde qu’on trouve chez nous au Congo », ajoute l’artisan.
Exaucée Samba tient un stand d’objets personnalisés : portraits et gravures en bois : « Nous utilisons essentiellement quatre essences : l’anigré, le bilinga, le sapelli et le wengé ou bois de fer. C’est le bois qui vient du nord. Ce sont en fait les déchets ou les restes des grandes entreprises. Nous sommes un peu dans l’optique de la protection de l’environnement. On fait du recyclage. On essaie de donner une seconde vie à ces déchets au lieu que ça pollue la nature », précise Madame Samba.
Le Congo a interdit au début de l’année l’exportation du bois en grumes, c’est-à-dire des troncs d’arbres avec écorces. Selon la direction générale de l’économie forestière, cette politique vise à créer de la valeur ajoutée, à renforcer la contribution du bois au PIB, donc à l’économie nationale. Le pays dispose officiellement d’une soixantaine d’unités de transformation qui devraient connaître une croissance avec cette nouvelle politique et l’arrivée de nouveaux investisseurs.
Une filière en pleine croissance
Deuxième secteur de l’économie congolaise, le bois fournit actuellement 14 000 emplois. Jacqueline Lydia Mikolo est ministre des PME et de l’artisanat : « La filière bois offre une grande palette d’opportunités en Afrique en général et au Congo en particulier. Une grande partie des articles présentés ici au Salon a déjà été vendue. Ça veut dire que c’est une filière porteuse. On peut générer de la richesse et de l’emploi. Et, contribuer à la diversification de notre économie », analyse-t-elle.
L’État créé un environnement propice à l’épanouissement des artisans, selon Mireille Opa, directrice générale de l’Agence nationale de l’artisanat : « Il y a déjà une loi du pays qui exige que les édifices de l’État soient décorés ou ornés par les œuvres des artisans congolais », dit-elle.
Six autres pays du continent ont participé à la 3e édition des Métiers du Bois à Brazzaville. Madagascar était l’invité d’honneur de ce salon.
Exaucée Samba tient un stand d’objets personnalisés : portraits et gravures en bois : « Nous utilisons essentiellement quatre essences : l’anigré, le bilinga, le sapelli et le wengé ou bois de fer. C’est le bois qui vient du nord. Ce sont en fait les déchets ou les restes des grandes entreprises. Nous sommes un peu dans l’optique de la protection de l’environnement. On fait du recyclage. On essaie de donner une seconde vie à ces déchets au lieu que ça pollue la nature », précise Madame Samba.
Le Congo a interdit au début de l’année l’exportation du bois en grumes, c’est-à-dire des troncs d’arbres avec écorces. Selon la direction générale de l’économie forestière, cette politique vise à créer de la valeur ajoutée, à renforcer la contribution du bois au PIB, donc à l’économie nationale. Le pays dispose officiellement d’une soixantaine d’unités de transformation qui devraient connaître une croissance avec cette nouvelle politique et l’arrivée de nouveaux investisseurs.
Une filière en pleine croissance
Deuxième secteur de l’économie congolaise, le bois fournit actuellement 14 000 emplois. Jacqueline Lydia Mikolo est ministre des PME et de l’artisanat : « La filière bois offre une grande palette d’opportunités en Afrique en général et au Congo en particulier. Une grande partie des articles présentés ici au Salon a déjà été vendue. Ça veut dire que c’est une filière porteuse. On peut générer de la richesse et de l’emploi. Et, contribuer à la diversification de notre économie », analyse-t-elle.
L’État créé un environnement propice à l’épanouissement des artisans, selon Mireille Opa, directrice générale de l’Agence nationale de l’artisanat : « Il y a déjà une loi du pays qui exige que les édifices de l’État soient décorés ou ornés par les œuvres des artisans congolais », dit-elle.
Six autres pays du continent ont participé à la 3e édition des Métiers du Bois à Brazzaville. Madagascar était l’invité d’honneur de ce salon.
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