En prenant l’initiative de réunir le Conseil de sécurité, la France dit vouloir agir au Mali dans la transparence. Personne autour de la table n’a soulevé de critiques. Pas même les Russes ni les Chinois qui approuvent cette intervention française. Reste la question du jour d’après.
Les groupes armés, dit le représentant français Gérard Araud, devront négocier. « Nous prouvons aux groupes armés du nord qu'ils ne pourront pas l'emporter par les armes, que la détermination française est totale : nous défendrons Bamako. Nous espérons donc que les groupes armés du nord, dont certains ont des revendications de longue date, comprendront que la seule voie est la reprise de la négociation entre le nord et le sud, c'est la solution politique », a déclaré l'ambassadeur français.
Le déploiement de la force africaine sous mandat de l’ONU, la Misma, est accéléré. Le général nigérian qui commandera cette force est déjà sur place. Les premiers contingents du Sénégal, du Togo, du Niger, du Burkina sont attendus au Mali dans les prochains jours. Mais si les Français sont impatients de passer la main, les experts militaires de l’ONU estime que cette force africaine ne sera pas prête à entamer la reconquête du nord du Mali avant plusieurs mois.
Source : Rfi.fr
-
Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani candidat à sa propre succession
-
Burkina Faso: les médias BBC et Voice of America suspendus deux semaines
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison