Susan Rice et Barack Obama, le 5 juin 2013. REUTERS/Joshua Roberts
« Exemplaire… Passionnée… Pragmatique ». Voilà les mots choisis par Barack Obama, mercredi 5 juin, pour décrire celle qu’il nomme à l’un des postes les plus prestigieux de la Maison Blanche. Susan Rice prend la tête du NSC, le Conseil de sécurité nationale.
Ce n’est pas une surprise, l’actuelle ambassadrice américaine à l’ONU est une amie proche du président américain. Ces derniers mois, il n’a pas cessé de prendre sa défense, alors qu’elle était la cible d’attaques pour le moins répétées de la part des sénateurs républicains. John McCain en tête, les élus de l’opposition reprochaient à Susan Rice ses propos publics, cinq jours après l’attaque de Benghazi. L’ambassadrice à l’ONU avait qualifié l’attentat contre le consulat américain de Libye, le 11 septembre de l’année dernière, de « manifestation spontanée en réaction à un film antimusulman ».
Mais l’administration avait finalement dû reconnaitre qu’il s’agissait d’une attaque terroriste organisée par un groupe se réclamant d’al-Qaïda. Pour les républicains, Susan Rice à sciemment menti pour épargner le président Obama, alors en pleine campagne pour sa réélection.
Mercredi, le sénateur conservateur Rand Paul s’est « interrogé sur le jugement du président », mais John McCain est resté plutôt conciliant. Sur Twitter, l’ancien candidat républicain assure qu’il fera « tout pour travailler » avec Susan Rice sur les dossiers importants.
Source : Rfi.fr
Ce n’est pas une surprise, l’actuelle ambassadrice américaine à l’ONU est une amie proche du président américain. Ces derniers mois, il n’a pas cessé de prendre sa défense, alors qu’elle était la cible d’attaques pour le moins répétées de la part des sénateurs républicains. John McCain en tête, les élus de l’opposition reprochaient à Susan Rice ses propos publics, cinq jours après l’attaque de Benghazi. L’ambassadrice à l’ONU avait qualifié l’attentat contre le consulat américain de Libye, le 11 septembre de l’année dernière, de « manifestation spontanée en réaction à un film antimusulman ».
Mais l’administration avait finalement dû reconnaitre qu’il s’agissait d’une attaque terroriste organisée par un groupe se réclamant d’al-Qaïda. Pour les républicains, Susan Rice à sciemment menti pour épargner le président Obama, alors en pleine campagne pour sa réélection.
Mercredi, le sénateur conservateur Rand Paul s’est « interrogé sur le jugement du président », mais John McCain est resté plutôt conciliant. Sur Twitter, l’ancien candidat républicain assure qu’il fera « tout pour travailler » avec Susan Rice sur les dossiers importants.
Source : Rfi.fr
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