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Centrafrique: au moins 15 tués dans des affrontements à Dékoa

En République centrafricaine, au moins quinze personnes sont mortes, selon une source humanitaire contactée par RFI. Peut-être beaucoup plus. Difficile de connaître le bilan exact des affrontements violents qui ont opposé, mardi 8 avril, anti-balaka et Seleka dans la localité de Dékoa, à mi-chemin entre Sibut et Kaga-Bandoro, à environ 300 km au nord de Bangui et qui ont provoqué la fuite des habitants. La Seleka affirme tenir la ville.



Des militaires français fouillent un véhicule alors que des soldats Seleka surveillent, à Bangui, le 23 décembre 2013.
Des militaires français fouillent un véhicule alors que des soldats Seleka surveillent, à Bangui, le 23 décembre 2013.

La Seleka était déjà présente à Dékoa, mais les hommes du commandant Adam Hassan étaient en position de faiblesse et sans munitions. Ils ont donc appelé à l’aide les Seleka de Kaga-Bandoro qui sont descendus avec plusieurs véhicules à Dékoa. Parmi eux le « colonel » Ali, dit le Libanais.

« Nous sommes arrivés à 3h00 du matin. Les anti-balaka nous ont attaqués à 5h00 du matin. Ils sont venus avec des armes. On les a repoussés à plus de 20 km », a précisé le colonel Ali.Les affrontements ont duré plusieurs heures et ont fait fuir les habitants. Certains se sont réfugiés à la Mission catholique, mais la plupart se cachent en brousse. La Seleka dit tenir la ville et ses environs.

« Nous avons fait une surveillance et nos hommes surveillent. Ils ont vérifié qu’’ils [les anti-balaka] ont fui à plus de 25 km et nous sommes rentrés à Dekoa », a ajouté Ali, dit le Libanais.

Dékoa est de ces petites localités secondaires dont la population est d'autant plus vulnérable qu'elle n'est protégée ni par la Misca, ni par Sangaris. 

Source : Rfi.fr
 



Jeudi 10 Avril 2014 - 10:32


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