« On nous a limité au niveau de la Constitution et je trouve que c’est une disposition très obsolète parce que c’est l’article de 70 de la Constitution qui parle d’autorisation préalable du parlement en cas de déclaration de guerre. Nous sommes à l’ère des maintiens de paix et dans ce cas précis, il s’agit de la participation de nos Diambars à un conflit armé qui est devenu une guerre avec tous les risques que cela comporte », martèle la députée libérale sur les ondes de la radio, Rfm.
Plus loin, elle ajoute que « vous verrez parmi ces risques-là, la dernière question où je demande au président les mesures prises pour la sécurité intérieure pour contenir toute velléité de représailles terroristes. Ça veut dire que c’est une guerre qui sévit au Mali et qui a des implications extérieures et dont les tentatives peuvent s’étendre jusqu’au niveau du Sénégal ».
« A partir de ce moment je pense qu’on ne doit plus se limiter à l’article 70 de la Constitution, mais quand il s’agit d’envoi de troupes, surtout avec un nombre important de 500 soldats, je pense qu’on doit consulter l’Assemblée. Et à défaut de recueillir l’autorisation de l’Assemblée, mais il faut tout simplement nous informer », souligne l’ancien ministre sous l’ère de Me WADE.
Autres articles
-
" je ne pense pas que nous allons gérer ce pays tranquillement avec des dizaines d'opposants milliardaires...", Waly Diouf Bodian, DG PAD
-
19 initiatives adressées au gouvernement : Guy Marius Sagna interpelle l'équipe d'Ousmane Sonko
-
Épinglé par le rapport de la Cour des comptes : Ibrahima Lo conteste et preuves à l’appuie
-
Rôle de premier opposant au nouveau régime : Amadou Ba a t-il les moyens de ses ambitions?
-
Le Président de l’Assemblée nationale cap-verdienne, Austélino Tavares, attendu à Dakar ce mercredi