Les sanctions sont sévères pour les 20 parlementaires EFF accusés « d’outrage au sein du Parlement ». Jeudi soir, l’Assemblée nationale sud-africaine a adopté un rapport qui conduit à la suspension de douze d’entre eux. Julius Malema et cinq autres cadres du parti sont suspendus pour une période de trente jours, soit jusqu'au 28 décembre, six autres élus EFF écopent de quinze jours de suspension, soit jusqu'au 12 décembre.
Les 12 députés sanctionnés n’auront pas le droit d’entrer au sein du Parlement, ni de participer au travail des commissions parlementaires, sauf s'ils obtiennent une dérogation spéciale de la présidente de l'Assemblée. Ils ne toucheront pas non plus leur salaire d’élus pendant toute la période de suspension.
Enfin, huit autres députés EFF ont été condamnés à présenter leurs excuses publiques devant la chambre. Ils devront en plus payer une amende correspondant à deux semaines d’indemnités parlementaires.
Si cette décision a été saluée par l’ANC (Congrès national africain), le parti au pouvoir, Julius Malema a déjà fait savoir qu’il allait porter l’affaire devant la justice. Son parti va déposer un recours dès lundi devant la cour de justice du Cap pour tenter de faire annuler les sanctions. Mais de plus en plus de Sud-Africains se disent lassés des frasques des parlementaires EFF.
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