« Vous ne pouvez pas continuer à détenir une personne de façon infinie », lance le secrétaire général de la RADDHO. Aboubacry Mbodj de réaffirmer la position de l’organisation par rapport aux procédures. «Nous condamnons la CREI qui viole un certain nombre de principes et de garanties à un procès équitable. Vous ne pouvez pas accuser une personne au-delà de six (6) mois sans la juger et ne pas lui accorder une liberté provisoire. Même si pour des besoins d’enquête, cela va au-delà de six (6) mois, il faut le justifier mais vous ne pouvez pas continuer à détenir une personne de façon infinie. C’est ce qu’on appelle les détentions prolongées qu’il faut éviter parce que cela fait partie des garanties du droit à un procès équitable et nous le condamnons fermement car cela va à l’encontre de l’esprit des traités internationaux ratifiés par le Sénégal », cogne le droit de l’hommiste.
Ainsi, la RADDHO entend «continuer à dénoncer toutes les pratiques qui violent les instruments juridiques aussi bien nationaux que les instruments juridiques régionaux et internationaux. Nous avons toujours mené cette bataille non seulement au niveau national qu’au niveau Africain parce que nous avons porté à la connaissance de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples, la question de la CREI, la manière dont elle fonctionne, ce qui nous fait dire qu’aujourd’hui, la CREI est utilisée plutôt comme un instrument d’acharnement et ce n’est pas une haute Cour de justice. Parce que nous avons constaté que même ceux qui sont poursuivis sont dans un seul camp et il faut éviter aujourd’hui au Sénégal qu’on fasse fonctionner les institutions de la République et surtout les institutions judiciaires pour un règlement de comptes, un acharnement, c’est contraire aux principes de la démocratie, du droit à un procès équitable. C’est notre position ».
«Aussi bien Karim Wade qu’Aïda Ndiongue doivent bénéficier de la liberté provisoire parce que la loi leur donne ce droit-là », assène Aboubacry Mbodj selon qui, le motif donné par la Cour en rejetant la demande de liberté provisoire ne tient pas la route. «Cela fait maintenant 45 jours, on a vu dès le début du procès quand il s’est agi de parler des exceptions, une violence verbale inouïe qui a heurté la conscience des Sénégalais ».
Parlant de « politisation à outrance de l’instrument », la RADDHO entend dès lors «combattre la CREI qui ne cadre pas avec les principes les plus élémentaires en matière de défense des droits humains, en matière de démocratie, en matière d’Etat de droit ». «Ce combat-là, nous le porterons jusqu’à l’abrogation de la loi sur la CREI », promet le secrétaire général.
Ainsi, la RADDHO entend «continuer à dénoncer toutes les pratiques qui violent les instruments juridiques aussi bien nationaux que les instruments juridiques régionaux et internationaux. Nous avons toujours mené cette bataille non seulement au niveau national qu’au niveau Africain parce que nous avons porté à la connaissance de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples, la question de la CREI, la manière dont elle fonctionne, ce qui nous fait dire qu’aujourd’hui, la CREI est utilisée plutôt comme un instrument d’acharnement et ce n’est pas une haute Cour de justice. Parce que nous avons constaté que même ceux qui sont poursuivis sont dans un seul camp et il faut éviter aujourd’hui au Sénégal qu’on fasse fonctionner les institutions de la République et surtout les institutions judiciaires pour un règlement de comptes, un acharnement, c’est contraire aux principes de la démocratie, du droit à un procès équitable. C’est notre position ».
«Aussi bien Karim Wade qu’Aïda Ndiongue doivent bénéficier de la liberté provisoire parce que la loi leur donne ce droit-là », assène Aboubacry Mbodj selon qui, le motif donné par la Cour en rejetant la demande de liberté provisoire ne tient pas la route. «Cela fait maintenant 45 jours, on a vu dès le début du procès quand il s’est agi de parler des exceptions, une violence verbale inouïe qui a heurté la conscience des Sénégalais ».
Parlant de « politisation à outrance de l’instrument », la RADDHO entend dès lors «combattre la CREI qui ne cadre pas avec les principes les plus élémentaires en matière de défense des droits humains, en matière de démocratie, en matière d’Etat de droit ». «Ce combat-là, nous le porterons jusqu’à l’abrogation de la loi sur la CREI », promet le secrétaire général.
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