« L'incendie d'Andekaleka a un impact majeur sur le fonctionnement des entreprises. L'essentiel de l'industrie du pays est concentré dans la capitale », fait remarquer Thierry Rajaona, président du GEM, le Groupement des entreprises de Madagascar.
L'activité se réduit durant les délestages
C'est le cas des entreprises franches : 94% d'entre elles, dont la majorité exerce dans le secteur textile, sont implantées à Antananarivo. Pendant ces délestages quotidiens de plusieurs heures, les petites sociétés se voient contraintes à réduire complètement leurs activités.
Les moyennes et grandes entreprises utilisent leurs groupes électrogènes pendant une période plus longue, ce qui augmente leur coût de production. Une situation intenable sur le long terme. Alors que les entreprises ont été durement touchées par les restrictions liées à la pandémie de coronavirus, ces coupures aggravent un contexte économique déjà fragilisé.
« Grande incertitude »
« Cela ajoute une très grande incertitude par rapport à l'environnement des affaires. Quoi qu'on en dise, nous sommes convaincus que cet accident est aussi lié à un défaut de maintenance. Il est clair que sans investissements massifs dans le domaine de l'énergie hydroélectrique, ce genre d'accident peut survenir à tout moment, déplore le président du GEM. Sur le court terme, nous demandons que la Jirama nous compense cet écart d'énergie hydroélectrique par de l’énergie thermique », poursuit-il. Une réunion avec les dirigeants de cette entreprise publique de production et de distribution d'électricité est prévue dans les prochains jours.
Lors d'une visite ce week-end à Andekaleka, le ministre de l'Énergie a indiqué que « les eaux qui ont envahi la centrale ont complètement tari ». Un premier essai est prévu ce lundi, précise t-il. « Seul un groupe pourra fonctionner pour démarrer, mais cela devrait réduire le délestage », explique-t-il.
L'activité se réduit durant les délestages
C'est le cas des entreprises franches : 94% d'entre elles, dont la majorité exerce dans le secteur textile, sont implantées à Antananarivo. Pendant ces délestages quotidiens de plusieurs heures, les petites sociétés se voient contraintes à réduire complètement leurs activités.
Les moyennes et grandes entreprises utilisent leurs groupes électrogènes pendant une période plus longue, ce qui augmente leur coût de production. Une situation intenable sur le long terme. Alors que les entreprises ont été durement touchées par les restrictions liées à la pandémie de coronavirus, ces coupures aggravent un contexte économique déjà fragilisé.
« Grande incertitude »
« Cela ajoute une très grande incertitude par rapport à l'environnement des affaires. Quoi qu'on en dise, nous sommes convaincus que cet accident est aussi lié à un défaut de maintenance. Il est clair que sans investissements massifs dans le domaine de l'énergie hydroélectrique, ce genre d'accident peut survenir à tout moment, déplore le président du GEM. Sur le court terme, nous demandons que la Jirama nous compense cet écart d'énergie hydroélectrique par de l’énergie thermique », poursuit-il. Une réunion avec les dirigeants de cette entreprise publique de production et de distribution d'électricité est prévue dans les prochains jours.
Lors d'une visite ce week-end à Andekaleka, le ministre de l'Énergie a indiqué que « les eaux qui ont envahi la centrale ont complètement tari ». Un premier essai est prévu ce lundi, précise t-il. « Seul un groupe pourra fonctionner pour démarrer, mais cela devrait réduire le délestage », explique-t-il.
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