C'est à 20 h 00 (locale) que l'explosion d'une voiture bourrée d'explosifs a secoué la gare routière de Nyanya, à quelques kilomètres du centre d'Abuja. Alors même que les habitants de la banlieue regagnaient leur domicile après les cérémonies du 1er-Mai.
Très vite, les secouristes sont arrivés pour porter assistance aux blessés, mais leur travail a été rendu difficile par l'obscurité qui envahit le terminal à la tombée de la nuit. Les bouchons qui n'ont pas tardé à se former ont également gêné la circulation des ambulances.
Pour les habitants de Nyanya, c'est un cruel retour en arrière. Le 14 avril dernier, un attentat a déjà tué à quelques dizaines de mètres de là des banlieusards sur le chemin du travail : 75 personnes étaient mortes. C'est à ce jour l'attaque la plus meurtrière qui ait visé la capitale nigériane.
L'explosion du 14 avril avait été revendiquée par le chef de Boko Haram, dans une vidéo. Si l'attentat de jeudi n'a pas encore fait l'objet de revendication, tous les regards se tournent vers la secte islamiste.
Boko Haram échappe toujours aux autorités en dépit de l'offensive militaire qu'elles mènent depuis un an. La secte était déjà ces derniers jours omniprésente dans les esprits des Nigérians en raison du rapt de 100 à 200 jeunes filles, dans le nord-est du pays.
Source : Rfi.fr
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