Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Publicité

Saint-Louis : les menaces de la houle se précisent avec l'effondrement d'une école

Les houles inquiètent de plus les Saint-Louisiens. En effet, ces vagues continuent de faire des ravages et le dernier en date s’est déroulé hier, entrainant l’effondrement de l’école Abdoulaye Mbengue Khali. Les populations très remontées contre les autorités réclament par ailleurs des actes concrets, ainsi que l’ouverture d’une enquête sur la distribution des logements préposés aux victimes de la furie de la mer.



 «Depuis quelques temps, les populations meurtries de Guet Ndar passent tout leur temps à crier leur détresse pour ce qui leur arrive depuis bientôt un mois. La dernière catastrophe  s’est déroulée hier vers 22 heures, avec l’effondrement de l’école Abdoulaye Mbengue Khali », a déclaré Djibril Guèye,  un habitant de ce quartier de Saint-Louis particulièrement touché par le déchainement de la mer.

Selon M. Guèye, cette situation plus qu’inquiétante doit décider l’Etat à mobiliser des moyens pour endiguer ce fléau, vu que la mairie ne dispose pas d’assez de ressources financières : «La mairie à elle-seule ne peut rien faire. C’est un budget de moins de 2 milliards dont elle dispose donc nous faisons appel à l’Etat » ; déclare-t-il.

Mais, fait-il savoir, le gouvernement n’a, pour le moment, effectuer aucun travaux allant dans le sens d’améliorer leurs conditions de vie : «Le Premier ministre était venu ici en 2015 avec des promesses en nous parlant de brise-lames, mais jusqu’à présent, nous n’en avons vu aucun. Il y a moins d’une semaine, le ministre de l’Environnement, Abdoulaye Bibi Baldé est également venu mais j’ai l’impression que cette visite était plus une visite de courtoisie qu’autre chose», martèle-t-il.

Ces populations, soutient-il, exigent aussi l’ouverture d’une enquête sur la distribution des logements au nombre de 68, devant servir à recaser les sinistrés car : «on a le sentiment qu’ils ont été attribués à des non ayant droit».


Vendredi 5 Août 2016 - 13:12


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter