
Quelques heures après le crash de l'appareil MI17 de l'Armée sénégalaise, une enquête a été ouverte, sous l'impulsion du chef de l'Etat Macky Sall, pour connaître les véritables causes de la tragédie de mercredi soir, qui a fait 8 morts et 12 blessés.
Est-ce que toutes les dispositions ont été prises pour permettre à l'hélicoptère de se déplacer de Ziguinchor à Dakar ? Quels sont les dispositifs techniques qui peuvent conduire les enquêteurs à découvrir les circonstances dans lesquelles l'hélicoptère a sombré dans les marécages de Missirah ? Deux questions que PressAfrik à posé à un ancien pilote, crédité d'une trentaine d'années d'expérience dans le domaine de l'aviation.
Le Commandant de bord instructeur Malick Tall, pense qu'il sera très difficile, voire même impossible de définir les circonstances du crash, sans le dossier global, qui comporte toute la traçabilité en termes de maintenance et de suivi de l'avion, toute la traçabilité en termes de formation et de suivi de recyclage des équipages, le dossier météo etc.
Cependant, l'ancien pilote d'Air Afrique nous apprend que chez les militaires, "il y a ce qu'on appelle les enregistreurs de vol. Il y en a deux. L'enregistreur des conversations et l'enregistreur technique qui parle de tout ce qui est fonctionnement moteur durant les dernières heures de l'appareil"
Le Commandant Tall précise néanmoins que les règles qui régissent l'aviation civile ne s'appliquent pas forcément à l'aviation militaire, qui est gérée par l'entité militaire de l'Etat. "Il y a deux volets dans la réglementation des Transports aériens : le volet civil et celui militaire. Le volet civil est géré par les entités d'aviation civile des Etats et par l'association des transporteurs commerciaux comme l'Iata (Association internationale du transport aérien). Pour ce qui est de l'aviation militaire, ça se gère par l'entité militaire de l'Etat. Mais évidemment, un avion qu'il soit civil ou militaire, quand il doit se déplacer d'un point A vers un point B, doit respecter un certain nombre de règles", souligne-t-il avant rappeler que dans l'aviation civile, c'est une obligation pour chaque appareil de se munir d'une boîte noire pour avoir les dernières trente minutes de conversation dans le cockpit.
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