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Marche républicaine: six présidents africains présents à Paris

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Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta directement à la droite de François Hollande. L'ordre protocolaire du défilé était à lui seul tout un symbole de la place que la France accorde au Mali dans la lutte contre le jihadisme. Deux ans jour pour jour après le début de l'opération Serval, le président malien était à une place centrale du cortège.

Présent également le président Nigérien Mahamadou Issoufou. Un autre allié important de la France dans l'action anti-terroriste au Sahel. Ou le Sénégalais Macky Sall. On peut citer par ailleurs le Béninois Thomas Boni Yayi, le Togolais Faure Gnassingbé ou encore le Gabonais Ali Bongo. Six chefs d'Etat venus marquer leur compassion avec la France. Mais venus aussi marquer l'importance à leurs yeux, d'une lutte globale contre le jihadisme.

Certains de ces chefs d'Etat avaient déjà appelé il y a quelques semaines l'Occident à intervenir dans le sud de la Libye, qui devient une base islamiste. Et tous voient avec inquiétude la progression de la secte islamiste Boko Haram qui contrôle des régions entières du territoire nigérian. Boko Haram qui affirme sa présence aux frontières du Niger, du Tchad ou du Cameroun. Un attentat à la voiture piégée en a encore fait la preuve aujourd'hui. Deux explosions ont eu lieu dans un marché bondé dans la ville de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria.

 

J’ai beaucoup hésité, deux choses m’ont finalement déterminé : la première, c’est l’extraordinaire mobilisation du peuple français dans plusieurs villes, des mobilisations spontanées, des citoyens, du petit peuple. Il est évident que tout le monde est touché, ressent la douleur du peuple français. Et pour moi qui ai vécu dans ce pays pendant plus de dix ans, j’ai compris que la France était touchée, qu’il y avait une douleur, qu’il y avait un désir de rester debout face à l’événement. La France est un pays ami. Quand on a un ami, dans les moments douloureux comme ça, il faut être il faut être à côté. Ca c’est la première raison. La seconde raison c’est que c’est un acte terroriste qu’on le veuille ou pas. Et nous sommes dans une région où le terrorisme sévit. Pas de la même manière certes, nous le regrettons parfois que les réactions ne soient pas les mêmes, quand ces événements se produisent dans nos pays, au Nigeria, au Kenya ou au Mali. Mais je me dis justement, aujourd’hui c’est l’occasion d’être là pour que nos amis occidentaux comprennent aussi que c’est l’affaire de tous quand il s’agit de terrorisme. Si nous reprochons aux Occidentaux de ne pas être à nos côtés quand il y a des attentats c’est justement l’occasion de venir à leurs côtés pour qu’ils comprennent que c’est le même mal même s’il prend des visages différents, même s’il prend des formes différentes que ce soit en Afrique, au Moyen-Orient, ou en Europe. C’est le même mal. Et c’est toute la communauté internationale, ce sont tous les Etats qui doivent se mobiliser pour combattre le terrorisme. C’est le sens de ma présence ici en France.
Le président du Togo Faure Gnassingbé11/01/2015 - par Christophe BoisbouvierÉcouter

 

 
 

Rfi

Dimanche 11 Janvier 2015 - 19:15


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