Le syndicat UGTT doit annoncer ce lundi 2 décembre les résultats des pourparlers avec les partis, c’est-à-dire une reprise ou non du dialogue national. C'est ce qu'avance son secrétaire général adjoint, Bouali Mbarki.
Certains participants prédisent un échec, d'autres attendent que les organisations qui encadrent le dialogue : UGTT, Utica (patronat), Ligue des droits de l'homme et Ordre des avocats, prennent des décisions à la place des partis.
Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, va dans le même sens, assurant que le blocage est dû au manque de confiance entre les partis. Des partis qui se renvoient la responsabilité de cet enlisement dans la crise politique.
Les députés de l'opposition, qui boycottent l'Assemblée, devraient par ailleurs reprendre en ce début de semaine, une partie de leurs travaux. Mais seulement au sein de la commission des compromis sur la Constitution, assure le porte-parole du Parti républicain, Issam Chebbi.
Les élus attendent, selon lui, un accord sur le futur Premier ministre pour retrouver pleinement leur poste, et ce, malgré la révision mercredi d'amendements du règlement intérieur de la Constituante qui avait provoqué leur retrait début novembre. Des amendements qui visaient, selon eux, à donner les pleins pouvoirs au parti Ennahda.
Source : Rfi.fr
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