Vangsi Goma est un jeune entrepreneur congolais qui, pour ses voyages d'affaires à Abidjan, ne trouvait pas son compte en matière de taxi. Flairant le créneau d'une clientèle plutôt plus riche que la moyenne et nettement plus exigeante en matière de prestation, il crée sur le modèle d'Uber en France, Africab, un système de réservation de chauffeur par téléphone ou internet. « Il nous fallait un marché porteur. Et ce marché porteur, c’était la Côte d’Ivoire. Un fort marché de consommation avec des grands instituts et organismes internationaux qui sont sur place, type la BAD -Banque africaine de développement - le Fonds monétaire international etc. des grandes entreprises. Et donc c’était pour nous, le marché pilote parfait pour mener notre expérience », explique-t-il.
Selon Eva, l'une des 130 employés et standardistes du centre d'appel Africab, les prestations de taxis propres, ponctuels, climatisés, dotés du wifi et d'un chauffeur sachant conduire, changent beaucoup de chose auprès de la clientèle, même avec un prix des courses majoré de 20 à 30% par rapport à un trajet habituel. « Vu que le service a beaucoup plu à la classe moyenne, on reçoit beaucoup de commandes venant de cette classe qui appelle fréquemment. Des clients qu’on connaît particulièrement, vu qu’ils réservent le matin pour aller au boulot, le soir pour rentrer chez eux, pour faire leurs courses », explique-t-elle.
Les formules Africab ou Taxi Jet, le concurrent direct à Abidjan, semblent si bien fonctionner que des franchises voient le jour dans la zone Afrique de l'Ouest. Ainsi, Africab a ouvert au Benin depuis quelques mois et prochainement ce sont des taxis VTC qui circuleront à Lomé au Togo.
Source: Rfi.fr
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